Souvenirs de Fepixx: Opération Python

[Hrp: Ce RP est un RP solo traçant une histoire passée de la vie de Fepixx dont il est fait référence en forme de flash dans la mission "récréation". Ceci n'est en aucun cas la cabine de Fepixx, elle ne sera créée que si nécessaire.]

2147 Brésil, région de Roraima. 19h12.

Fepixx était dans le transport de troupe qui avançait péniblement dans les chemins en terre battue, les seuls pour se déplacer dans la région.
Les hommes étaient tendus, une opération spéciale devait se dérouler mais il fallait avouer que arriver en transport de troupe blindé, ce n'était pas l'idéal de discrétion. Autant annoncer l'arrivée avec un claxon.
Le transport était tout de même nécessaire, les rebelles ayant pris la sale habitude de tirer sur tous les soldats ennemis qu'ils voyaient passer. Exemple macabre : une patrouille de cinq hommes était passé dans un petit village et en même temps, une équipe de rebelle était en train de se saouler au bar du coin.
Quelqu'un avait hurlé à l'arrivée des soldats et les rebelles n'avaient pas attendu pour tirer. Les corps avaient été renvoyés en cubes au Quartier Général.
Depuis, l'endroit était devenu une poudrière. Au moindre mouvement rebelle, les Marines réagissaient en balançant des missiles sur les sites présumés rebelles et les Rebelles se passaient les nerfs sur la population. Une vraie folie, un enfer digne des tragédies écrites par les Grecs des centaines d'années auparavant.

Soudainement, tout s'arrête. Une explosion touche le blindé projetant les hommes les uns contre les autres. Fepixx se retrouve sur le sol, écrasé par un de ses camarades qui lui est tombé dessus. Les deux se relèvent péniblement.
Le Sergent regarde vers le conducteur de l'engin. Ce dernier se retourne et hurle:
"Une embuscade, quelqu'un à la tourelle, les autres sortez le plus vite possible !!"

La rampe descend, les hommes avec. Fepixx saute de la rampe et se retrouve sur le bord du chemin, entre une pente douce devant lui et se retourne.
Les ennemis sont plus haut et surplombent le véhicule allié. La mitrailleuse de ce dernier commence à crépiter, mais tout se passe au ralenti. Dans la tête de Fepixx, les sons et les images se mélangent confusément dans l'action. Il remarque tout de même que les rebelles sortent un lance-roquette.
Il crie aux occupants du véhicule: "Sortez, ils ont des lance-roquettes !!"
Le mitrailleur l'entend et redirige son canon vers le rebelle avec l'arme lourde. Trop tard, la roquette a déjà été tirée.
Fepixx saute mais la roquette touche le véhicule avant qu'il ait pu se mettre à couvert. Le souffle le projette sur la pente qu'il commence à dégringoler d'une manière folle, sans aucun contrôle.

Fepixx finit par se réveiller à grands coups de taloches. C'est un soldat qui est au-dessus de lui qui assène avec vigueur ces tapes.
"C'est bon, arrêtez, je suis réveillé !" Il regarde autour de lui. Il est en bas de la fameuse pente, assis sur la terre meuble, probablement où sa chute s'est arrêtée. Et tout revint simultanément: le bruit des soldats alliés qui crient de s'enfuir par les bois où ils se trouvent, les ennemis qui parlent en descendant la pente assez rapidement, les échanges de coups de feu un peu plus loin, l'odeur de la mort qui colle aux vêtements.
Mais il n'y a pas le temps pour ça, les rebelles approchent et l'homme à côté du Sergent lui tend son fusil, entraîné lui aussi pendant la chute. Fepixx prend le fusil et se lève brusquement. Il a peu la tête qui tourne, normal après un tel choc, mais il ne songe pour le moment qu'à se retrouver avec ses hommes et le lieutenant pour parler de la suite de la mission.
Les coups de feu derrière lui sont assez significatifs, les rebelles les ont vu. Fepixx se retourne et avec son fusil tire une large rafale qui oblige les autres à se cacher et ce qui lui donne plus de temps pour partir. Fepixx et le soldat commencent à courir, le Sergent suivant de près l'autre.
Les coups de feu recommencent à éclater derrière eux et encore une fois, ce sont eux les cibles. Fepixx fonce dans un bosquet :
"Suis-moi, on va les laisser passer !! Vite !"
Les deux hommes se planquent en se couchant à terre, leurs tenues de camouflage vertes étant d'une grande utilité pour passer inaperçus. Malgré tout les rebelles arrivent et s'arrêtent à peu près à leur niveau, recherchant les traces pour savoir de quel côté les deux militaires sont partis. Fepixx pouvait les compter: 5 hommes, deux au fusil-mitrailleur, un au lance-qrenade, les deux autres avec des grenades, du C4 et des pistolets.
La vue du C4 donna une idée à Fepixx. Il resta couché en analysant la formation adverse: l'homme au lance-grenade faisait le guet pendant que les autres parlaient entre eux. Bien.
Les deux soldats cachés avaient le soleil dans leur dos, ce qui voulait dire que la sentinelle l'avait dans la figure. Fepixx chuchota brièvement son plan au soldat à côté de lui qui acquiesca.
*Bien, au moins lui n'est pas terrorisé comme un bleu*.

Fepixx visa soigneusement avec son fusil d'assaut et tira trois balles...qui allèrent droit dans le C4 qui était à la ceinture d'un des hommes. L'explosion fut assourdissante et une nouvelle fois, son souffle souleva Fepixx malgré la vingtaine de mètres qui le séparaient de l'explosion. Mais il faut avouer que le C4 ayant explosé, ça a aussi fait péter celui de l'autre porteur. Il regarda en direction du type au lance-grenade. Lui aussi avait été projeté par l'explosion mais il commençait à se relever.
Une rafale du coéquipier de Fepixx le fit se coucher à jamais. Les deux hommes sortirent du bosquet et contemplèrent le carnage. Des morceaux de chair s'étaient coincés dans les branches des arbres ou étaient par terre, autour du petit cratère d'explosion.
Fepixx se tourna vers l'homme: "Bon, il faut décamper, ils vont pas tarder à venir voir ce qu'il s'est passé."
Les deux hommes se remirent à courir en direction du Nord.

20 minutes après leur rencontre fâcheuse avec les rebelles, ce furent deux hommes exténués qui arrivèrent au camp de pointe. Là, ils furent accueillis par le Grand Chef, le Colonel Henry Ertashz en personne. Il les invita sous sa tente de campagne où il leur offrit des rafraîchissements avant de leur demander leur rapport.
Les deux soldats parlèrent brièvement, ayant en fin de compte...peu de choses à raconter. Ensuite, le Colonel demanda à Fepixx de rester un peu, alors qu'il congédiait l'autre homme.
"Savez-vous manier les explosifs soldat ?
-Oui, Mon Colonel, j'ai une certaine expérience.
-Les charges plutôt légères, lourdes, artisanales ?
-Toutes, mon Colonel.
-Parfait, j'ai besoin de vous pour un travail...spécial. Je veux que vous preniez quelques hommes et que vous alliez faire sauter le "poste de commandement" de l'ennemi. Cela devrait leur faire perdre leur cohésion et donc nous permettre soit de les éliminer, soit de faire en sorte qu'ils se rendent. Sans compter que, le site étant placé sur un promontoire rocheux, c'est un véritable nid de snipers et de mitrailleuses pointées vers la pente d'où vous avez été attaqués.
-Je pense que je peux le faire mon Colonel.
-Vous savez, vous n'êtes pas notre dernier espoir mais presque. Je préfèrerais faire intervenir un Dragon, cela nous éviterait les pertes inutiles mais ces salauds ont, je ne sais comment, mis la main sur de la DCA. Ce sont des vieux modèles, datant probablement de plusieurs dizaines d'années, qu'ils ont dû récupérer au marché noir, mais ils marchent encore et sont donc mortels pour les hélicos.
-J'ai compris mon Colonel, je ferai de mon mieux.
-En effet, je vous le demande, répondit ce dernier."

Fepixx salua et quitta la tente. Il lui restait un peu de temps mais il allait tout de même agir de nuit. Il leva la tête et vit le crépuscule qui allait bientôt laisser place à la nuit profonde. Le Soleil commençait à se coucher et la Lune était déjà levée.
*Cela facilitera la discrétion*
Le Sergent commença à se diriger vers l'armurerie de campagne où il emprunta un nouveau fusil, des munitions de fusil et de pistolet, du C4 bien sûr et en outre, un couteau de combat dentelé.
Il plaça son C4 dans un sac et son couteau de combat derrière son épaule droite, à portée de main. Le revolver était dans son étui, à la ceinture et il garderait le fusil à la main mais il prit tout de même une courroie, pour le placer en baudouillère si besoin était.
Lorsqu'il ressortit de la tente, la nuit était tombée et trois hommes l'attendaient.
"Nous sommes à vos ordres chef !"
Fepixx acquiesça et l'un des hommes lui passa un petit pot, contenant de la peinture de camouflage. Le sergent le remercia de la tête et s'en enduit le visage.
Ils étaient prêts au départ.

Le groupe partit à l'Ouest du camp puis ils commencèrent à grimper sur des pentes couvertes de feuilles mortes, ce qui ne leur facilitait pas la progression silencieuse. Ils grimpèrent pendant une quizaine de minutes sans un mot, il n'y en avait pas besoin.
Pendant qu'ils avançaient, le mitraillage continu qu'ils entendaient en toile de fond s'arrêta. La nuit faisait s'interrompre les combats. En même temps, à quoi bon gaspiller des balles pour tirer sur une chose que l'on ne voit pas ?
Néanmoins cela leur faisait une couverture de son en moins, en conséquent, ils devraient ralentir lorsqu'ils arriveraient près de l'ennemi, les bruits de tir ne couvrant plus leur progression.
Ils furent en une heure à portée de tir de la "base ennemie". Cette dernière était simplement un petit village fait de maisons en terre, dignes des vieux westerns se déroulants au Mexique.
Le tour du village avait été bloqué par des sortes de palissades en bois. L'unité en fit rapidement le tour pour finalement découvrir une petite porte, à peine large pour un homme. Les deux entrées principales du village étant très gardées, les soldats devraient passer par là.
Un seul homme la gardait.
*Parfait*
Le Sergent fit des signes de ses mains à ses camarades proches pour leur faire comprendre qu'ils devaient attendre ici. Les hommes s'allongèrent au sol, près des buissons et Fepixx avança avec énormément de précautions. Il sortit lentement de la forêt pour atteindre le passage dégagé par les rebelles pour placer les palissades. Il longea ces dernières, jusqu'à être à côté de la porte. Le garde était dans l'encadrement de la porte, une lumière placée derrière lui envoyait son ombre sur les arbres.
Fepixx sortit son couteau de combat avec des gestes lents. Des rires se faisaient entendre au loin, ainsi que les bruits d'une fête. Cela devait se passer à la taverne du village.
*Ces mecs doivent être ivres morts si cela dure depuis une heure*
Les évènements allaient jouer en faveur de Fepixx. En effet, alors qu'il était là, prêt à sauter sur la garde, il entendit un hurlement provenant du village. Ce hurlement se transforma en rire, classique d'une femme ivre étant prise d'assaut...
Toujours est-il que cela fit tourner la tête au garde qui regarda alors le passage dans son dos. Il n'en fallait pas plus pour le sergent. Il bondit sur l'homme, lui tint la bouche de la main gauche et de la main droite lui enfonça le couteau de combat à la base du cou. Il appuya ensuite sur la garde de l'arme qui glissa sur le cou, l'ouvrant comme un fruit mûr.
Fepixx sortit le couteau et lâcha le cadavre qui tomba dans la poussière avec un gargouillement. Le sang forma une flaque assez rapidement.
*Bien, je n'ai pas perdu la main*

"Alejandro ?" dit une voix provenant d'une des maisons alentours.
Le sergent se plaqua au mur en éteignant la flamme de la lampe pour ne pas être repéré.
*Zut, j'ai dû faire trop de bruit.*
Une porte proche s'ouvrit, révélant un rayon de lumière vive dans la ruelle désormais noire. Un homme en sortit. Celui-ci avait une arme de poing.
"Alejandro ?" murmura le rebelle, avançant dans la ruelle vers l'entrée.
Il ne fallait pas qu'il puisse crier pour donner l'alerte. Fepixx posa très doucement son sac, pour avoir une liberté de mouvement optimale. Il laissa aussi son fusil.
L'homme était désormais à deux mètres et ne bougeait plus. Fepixx prit le couteau de la main droite et sauta sur la personne. De la main gauche il enfonça son coude dans le ventre de l'homme le faisant se plier en deux et de la main droite il taillada la main qui tenait le pistolet. Le rebelle ne pouvait pas crier, avec le souffle coupé mais il ne pouvait pas non plus tirer, avec sa main en sang. De plus, il n'avait pas le doigt sur la gâchette.
Fepixx se redressa de toute sa hauteur, passa son bras sous la tête de l'homme toujours plié et exerça une brusque traction vers le haut, brisant le cou de son ennemi.
Le Sergent souffla, après son double coup de chance. Il respira un grand coup et ramassa son sac ainsi que son fusil avant de revenir vers la petite porte d'entrée du village pour faire signe à ses coéquipiers. Ces derniers se relevèrent rapidement et rejoignirent Fepixx qui avaient entretemps nettoyé son couteau du sang et l'avait remis dans sa gaine.
Il leur fit signe de cacher les corps à l'extérieur, ce qui fut rapidement exécuté.
Le Commando avait pénétré dans le village.

Les 4 hommes refermèrent en premier la porte de la maison d'où le deuxième homme était sorti puis il progressèrent lentement dans la rue. Ce serait idiot de se faire repérer maintenant, de plus, les rebelles faisaient ripaille, avec force boucan, qui correspondait parfaitement aux besoins du Sergent.
Le Commando se plaça dans une ruelle en cul-de-sac, où Fepixx put allumer son PDA pour voir la localisation de l'objectif. Évidemment, c'était le bar où tous les gens étaient et la maison immédiate à droite. Il faudrait faire vite. Fepixx expliqua rapidement son plan à ses hommes. Ces derniers avaient compris le message.
En gros, c'était simple : deux hommes allaient placer les explosifs et les deux autres allaient rester en position pour garder la "zone d'évacuation", c'est-à-dire la petite porte par laquelle ils étaient rentrés.
Ceux qui allaient placer les explosifs allaient le faire simultanément, un bâtiment chacun. Fepixx allait se charger du bar et un autre de son escouade prendrait le bâtiment à côté.
Il leva deux doigt pour faire comprendre que ça commencerait dans deux minutes puis il enleva son sac.

Enfin, Fepixx distribua son C4 à détonateurs commandés à l'homme qui allait l'accompagner puis il se débarrassa de son fusil, qu'il confia à l'un de ceux qui resteraient en retrait. Il se mit en position de course et leva sa main, avec les cinq doigts levés. Il les abaissa en cinq secondes et il se mit à courir sur la gauche. Il traversa rapidement la rue, soulevant un petit nuage de poussière au passage et se plaqua contre l'angle Nord-Ouest.
Il se baissa et plaça une charge de C4 avant de passer à l'arrière du bâtiment. La Lune projetait une lumière qui permettait de se diriger sans problèmes et, c'est ainsi que Fepixx remarqua un muret en face de lui. Il y avait environ deux mètres entre le derrière du bâtiment et le muret. Fepixx se pencha et vit en contrebas la forêt, à une cinquantaine de mètres et plus loin, il vit la route où il avait été attaqué à bord du transporteur...
Il serra les poings et se retourna, il avait un boulot à faire. Il passa rapidement aux quatres angles du bâtiment et, en prévoyance de la phase deux de son plan, il plaça une charge de C4 juste à l'entrée. Les bruits de fête étaient toujours aussi forts, ils n'avaient pas été détectés. Toutefois, la porte s'ouvrit brusquement.

Un rai de lumière se profila dans la rue, les sons se firent plus forts et il y avait carrément de la fumée qui sortit dans la rue, provenant de l'intérieur du bar. Un homme titubant se profila dans l'embrasure de la porte. Il sortit d'un pas mal assuré.
Entretemps, Fepixx s'était jeté à terre pour ne pas être repéré mais il ne semblait pas y avoir de réel besoin. En effet, à trois mètres, le militaire sentait l'odeur qui émanait de l'homme, un mélange de drogue, de vinasse de mauvaise qualité et au bout de quelques instants, de vomi.
En effet, l'homme était à genoux sur le pas de la porte, surplombant la rue et vidait ses tripes par terre. Cela dura une bonne minute puis il se releva difficilement et pénétra à nouveau dans le bâtiment en fermant la porte derrière lui. Fepixx se releva hâtivement et traversa la rue le plus vite possible. Il rejoignit bientôt ses hommes qui l'attendaient anxieusement. C'est lui qui avait les détonateurs et s'il s'était fait prendre, tout aurait échoué et ils auraient tous été torturés et exécutés...pratiques courantes chez les rebelles.
Le sergent récupéra rapidement son fusil et sur un signe de tête, un de ses hommes jeta une grenade le plus loin possible à l'opposé de leur position. Ils se retournèrent tous et se mirent à courir vers leur point d'extraction.
De derrière eux, des cris sortaient, des hurlements d'alerte puis carrément une sirène. Le Commando se mit à courir encore plus vite vers la porte pour finalement tomber sur...une fâcheuse rencontre. En effet, les corps avaient été trouvés récemment et deux hommes les examinaient. Fepixx n'avait pas le temps de faire dans la finesse et ouvrit le feu sur les hommes qui examinaient les corps tirés dans une lumière blafarde. Maintenant, c'est sûr, ils étaient repérés.
Les soldats passèrent par la porte et Fepixx leur fit signe de continuer. Pour sa part, il laissa tomber son sac à terre, contenant encore une charge de C4. Il prit les détonateurs à la main et se mit à courir vers la forêt où il s'embusqua. Il n'eut pas à attendre longtemps, un groupe arrivant rapidement. Là, par contre, ce n'était pas des hommes bourrés, ils étaient frais. Les autres n'avaient sûrement même pas pu se déplacer pour sortir de leur bar qui allait sauter...
Fepixx regarda vers ses poursuivants, qui s'arrêtèrent près de son sac à terre et qui le soulevèrent pour l'examiner. Fepixx appuya sur le détonateur.

L'explosion fut assourdissante. Des flammes dépassèrent de la palissade et étaient vue par Fepixx de sa position dans la forêt. De plus, la charge de C4 de son sac explosa, projetant une onde de souffle faisant tomber le Sergent à terre. Il se releva et se retourna, pour courir vers la position présumée de ses coéquipiers.

Il n'eut pas à attendre longtemps pour entendre qu'ils avaient été engagés par l'ennemi. Il sortit de la forêt et déboucha sur une clairière et il fit rapidement le point sur la situation:
-Ses 3 hommes étaient cachés derrière des blocs de béton à terre. Ils ouvraient le feu sur des cibles rebelles devant eux.
-Les rebelles étaient cachés derrière des objets hétéroclites à côté de petits cabanons. Il y avait sept rebelles.
-La distance entre les deux belligérants était d'une vingtaine de mètres.

Le Sergent se cacha rapidement aux côté de ses hommes et l'un d'entre eux lui fit:
"Désolé Sergent, on a été repéré pendant le déplacement.
-Mouais, pas grave tant qu'on peut dégager rapidement. On a tous les autres du village au cul donc...
-Compris Sergent, vous autres, balancez des grenades flashs, on va se dégager. "

Fepixx se plaqua et regarda le sol. Il entendit l'explosion des flashs et il se releva et s'enfonça à l'ouest, suivi par ses hommes et par les hurlements des ennemis aveuglés. Ventre à terre, les soldats rejoignirent leur camp manquant plusieurs fois d'être rattrapés.