La RDA

La RDA
(Ressources Development Administration), ou ADR (l'Administration du développement des Ressources)

La plus importante organisation non gouvernementale de l'univers humain, l'administration du développement des ressources (l'ADR) détient le monopole des droits sur la totalité des marchandises convoyées ou développées depuis Pandora ou tout autre site non terrien. Ces droits furent accordés à perpétuité à l'ADR par l'administration du commerce interplanétaire (ACI) à la condition qu'elle signe un traité interdisant les armes de destruction massive et limitant le pouvoir de l'armée dans l'espace.
Avec ses millions de sociétaires, l'ADR est la plus ancienne et la plus grosse des entités administartives quasi gouvernementales (EAQG). Pourtant, elle a des origines modestes. Elle n'était au départ qu'une petite start-up montée dans un garage de la Silicon Valley au XXIème siecle par deux jeunes gens ayant emprunté un peu d'argent à leur famille.
En quelques décennies, la compagnie avait acquis assez de poids pour proposer la construction d'un système de transport rapide à l'échelle mondiale, permettant à des populations entières de se déplacer sur des centaines, voire des milliers de kilomètres, afin d'accomplir les travaux nécessaires sans interférer avec les valeures culturelles des populations hôtes. Ce qui donna naissance au réseau actuel de trains Maglev qui marchent au supraconduteur unabtonium.
Les premiers expéditions de la compagnie sur Pandoran furent jugées extrêmement risquées ; rien que la construction du VIS Venture Star a drainé ses capitaux. Mais grâce aux droits exclusifs sur l'unobtanium (qui à l'heure de la mise sous presse coûte vingt millions de dollars le kilo) et aux profits potentiels tirés des contre-virus, biocarburants et cosmétiques, les gigantesques investissements se sont révélés payants.

Dans la ruée désordonnée à la surexploitation de la planète Terre, nous avons pollué l'eau, la Terre et le ciel. Les entreprises ont été acculées à chercher leurs profits ailleurs -dans l'espace, sur la Lune, sur Mars et, en fin de compte, sur Pandora. L'avidité, ajoutée à l'appauvrissement des ressources naturelles, a contribuée à la création de fabuleux progrès technologiques. On découvre encor de nouvelles utilisations à l'unobtanium, ce qui pourrait favoriser le développement économique et technologique de la Terre. D'un autre côté, le besoin grandissant de cette substance supraconductrice comporte une grave menace pour Pandora et les Na'vis.
Une fois implantée sur Pandora, l'ADR s'est apercue que la technologie terrienne existante (y compris les équipement considérés comme obsolètes), les armes et les céhicules convenaient parfaitement. L'équipement AMP, par exemple, conçu pour le combat terrien, est parfaitement adapté à l'atmosphère hautement toxique de Pandora.
Le corps de défense de l'ADR affiche une nette préférence pour les armes robustes et faciles d'utilisation qui ont déja fait leurs preuves sur la Terre. D'ailleurs, l'équipement en usage sur Pandora est un armement terrien de troisième génération. Loin de se servir des armes génératrices de fréquences ferromagnétiques comme sur la Terre, l'ADR se fie plutôt au chargeur classique à balles explosives.
Au cours des décennies qui ont suivi son arrivée sur Pandora, l'ADR a créé une usine robotisée on-moom équipée pour construire toutes les gammes de véhicules, armes et munitions. Les armes sont toutes conçues pour supporter les rigueurs des champs électromagnétiques sur Pandora. Les robodozers, engins de dénivelage et slash cutters qui ont achevé de ravager les dernieres zones de forêt pluviales terrienne donnent entière satisfaction. Le puissant système d'armement CARB, qui a fait ses preuves d'efficacité sur la Terre, est désormais lancé contre les créatures et sur les Na'vis eux-mêmes.
Toutefois, le voyage en cours vers Pandora, rendu possible par les moteurs antimatères du VIS, pourrait avoir des consèquences très avantageuses pour les écosystèmes fragiles, sinon à l'agonie, de la Terre.
Une fois encore, notre technologie détient en son sein le paradoxe du salut et de la destruction.[/center]