une nuit paisible [priorité scyllea] [FINI]

La nuit avait enveloppé le vaisseau, toutes les lumières à son bord étaient éteinte. On n’étendait plus que le rugissement des systèmes de survies. Pourtant, malgré ce calme Larkin n’arrivait pas trouver le sommeil. Il était étendu dans sa couchette, éclairé par la lumière blafarde d’une tablette électronique. Il ne pouvait s’empêcher de penser à Pandora.

Malgré son expérience, il savait que ce qu’il allait voir en bas serait nouveau, un nouveau monde, de nouvelles créatures, de nouveaux dangers. Alors il réalisait le plus de données possible sur cette mission.

Plus tard dans la nuit, il commença à ressentir la faim. Alors il sauta de sa couchette, et enfila ses rangers ainsi qu’un débardeur (pour homme, bande d’esprits tordu !)noir. Il attrapa également son sac de voyage et sortit faire un tour. Il marcha un peu de temps et ses pas le conduisirent au réfectoire.

De longues tables en fer s’alignaient, suffisamment espacée pour pouvoir passer sans mal entre. A cette heure de la nuit, le réfectoire était complètement vide. D’immenses stores recouvraient les vitres qui donnaient sur l’extérieur. De l’autre coté, les cuisines elles aussi étaient vides.

Larkin se dirigea vers la table du fond et appuya sur un bouton. L’un des stores se releva laissant voir l’immense soleil de Pandora. Aussitôt, une partie de la pièce fut éclairé comme en plein jour. Larkin plissa un peu les yeux pour s’habituer au changement de luminosité.

Il alla en cuisine et prit dans un frigo un peu de nourriture et de l’eau, puis il alla sa rassoir. Il ouvrit son sac et en sortir un carnet et une tablette électronique. Il appuya sur plusieurs boutons de la tablette et l’écran s’illumina, laissant voir les photos de plusieurs animaux de Pandora.

Larkin ouvrit son carnet et alla jusqu'à une page vierge. Puis il prit un crayon et commença à reproduire les photos des animaux, agrémenté de commentaires qu’il jugeait utile. Il leva son carnet pour mieux juger de la qualité de son œuvre. C’est alors qu’une photo tomba à terre. Larkin la ramassa et la regarda longuement. Il s’agissait d’une photo de 10 hommes, des soldats d’après leurs tenus. Ils montraient tous l’épaule gauche, et on pouvait voir qu’ils avaient le même tatouage. La seule différence était que sous le dessin, on pouvait voir un nombre de croix différèrent pour chacun. Au milieu des soldats, on pouvait reconnaitre Larkin avec quelques années en moins et pas d’implants optiques à la place de l’œil droit.

Larkin sourit et rangea la photo. Puis il resta pensif, regardant dans le vague, en caressant doucement son tatouage. Il repensait à ses équipiers du temps des forces spéciales. Aujourd’hui il était le dernier survivant de cette unité. Alors en souvenir d’eux, il sortit de son sac une petit boite qu’il ouvrit.

Elle contenait un briquet, une grosse aiguille et une petite fiole d’encre. Il ouvrit la fiole et la posa devant lui. Puis il prit l’aiguille et avec le briquet, en fit chauffer le bout. Quand l’aiguille fut bien désinfecter, il la trempa dans l’encre et commença à piquer sa peau pour faire une nouvelle croix, signe d’une nouvelle mission. Mais il fut interrompu par un bruit qui venait de la cuisine.

Larkin laissa aussitôt l’aiguille resta planté dans sa peau et dégaina son pistolet qui était rangé à sa ceinture. En effet, jamais il ne s’en séparait.

-qui est là, déclinez votre identité, montrez-vous lentement et pas de geste brusque !


[alors bandes de cochon, vous êtes decu?]

Il rangea son arme, semblant un peu gêné de l'avoir sorti si vite, le cœur de Scylléa recommença à battre puis se mit à ralentir pour revenir à un rythme normal.

-excuses-moi Scylléa, je suis un peu trop nerveux, je ne voulais pas te faire peur. J’étais venu manger aussi un morceau, je ne croyais pas que quelqu’un ferait de même. Mais viens te joindre à moi, enfin si je ne t’ai pas trop fouttu la trouille.

Elle sourit sans répondre, occupée à recommencer à respirer, chose difficile, et un peu déroutante. Elle avait pourtant l'habitude des hommes armés, mais c'était la première fois qu'on pointait une arme sur elle, et ce n'était pas tout à fait la même chose de l'admirer dans son étui, voir de la prendre dans ses mains pour en soupeser la forme dure et effilée du canon, préliminaire commun chez pas mal de soldats chez qui cet engin servait à remplacer autre chose de plus faillible, dirons-nous, ce n'était pas tout à fait la même chose, donc, que de voir le trou noir du canon pointé sur votre cœur.

Elle l'observa, un peu dégoutée, tandis qu'il finissait son tatouage, elle frissonnait de douleur par empathie tant l'opération lui semblait barbare. Mais elle observait aussi les muscles dessinés du soldat, l'air de rien, rougissant un peu sous la lumière du soleil Pandoran qui entrait à flot dans la salle à manger, seule pièce éclairée, et sans doute éveillée de cette partie du vaisseau.

Lorsqu'il sortit des lames diverses et variées elle fit un pas en arrière, réaction instinctive de recul et de survie, mais il la rassura :
-c’est juste pour entretenir mon implant optique, ce genre d’implant demande de l’entretien.


Elle finit par s'asseoir, finalement, comme il le lui avait proposé pendant que son cerveau était encore en mode pause, et le regretta presque immédiatement quand il enleva son "œil" de son orbite afin de le nettoyer.
Elle camoufla, mal, un hoquet de dégout et s'empressa de regarder n'importe où sauf en direction de l'homme.


-alors sinon, que vient-tu faire sur Pandora, ce n’est pas un endroit pour une jeune fille comme toi ? -non pas que je veuille dire que tu n’as rien à faire ici, mais c’est plutôt un endroit pour les soldats et les scientifiques, mais rassures-toi, ça ne veux pas dire que tu es idiote ou faible…. Enfin tu vois ce que je veux dire.

Scylléa sourit, il semblait si démuni malgré ses muscles, son flingue et son air de dur, elle continua cependant de regarder ailleurs, encore choquée par l'orbite vide et mort qu'elle avait aperçu.

"J'étais venue pour un homme mais.... Je ne l'ai pas retrouvé."

Un air triste se peignit sur son visage et une larme roula sur sa joue, se perdant dans le décolleté de sa chemise de nuit.

"Et vous, que venez-vous chercher, l'adrénaline comme tous ces jeunes coqs ? L'Unobtanium, comme les costards-cravate ? Ou vous venez prêcher, comme le Commandant ?"

Elle attendit sa réponse, toujours sans le regarder.

-si tu veux, je pourrais jeter un coup d’œil au fiche du personnel, du fait de mon grade j’en ai le droit, donnes-moi son nom, ou une photo de lui, et je regarderai. Par contre que cela reste entre nous, je n’ai pas le droit d’effectuer des recherches pour ce genre de motif.

Elle le regarda cette fois, il avait fini par remettre son oeil et avait presque visage humain...enfin autant que d'(habitude en tout cas ce qui était un début. elle ne le remercia pas, des mots eurent été superflus face à une telle proposition mais le regard qu'elle eut pour lui en lui tendant nue photo du jeune homme était plus éloquent que mille mercis. [HRP il n'est pas dans le vaisseau normalement., il lui a juste menti ]

-la raison de ma venue est simple, je suis ici parce qu’on me l’a ordonné tout simplement. Je suis un ancien tireur d’élite des forces spéciales. J’ai été renvoyé pour faute grave mais je ne préfère pas en parler.

Le visage de Larkin s’assombrit un peu et il passa machinalement sa main sur son tatouage. Puis il recommença son histoire.

-Toujours est-il que quelques jours avant le départ de la navette depuis la terre, on est venu chez moi pour me dire que je réintégrais les forces militaires pour embarquer pour Pandora.


L'obéissance des militaires était quelque chose qu'elle n'avait jamais pu comprendre, elle même n'en avait toujours fait qu'à sa tête...bon d'accord, en y réfléchissant bien ce n'était pas forcément une excellente idée que de venir s'enticher d'un militaire en partance pour Pandora, et c'était une encore moins bonne idée que de le suivre dans le vaisseau qui l'amenait là bas...Mais quand on a 20 ans et le cerveau embrumé par l'amour, que voulez-vous, on réfléchit fort mal, il faut bien l'admettre, et Scylléa commençait à comprendre, peu à peu, qu'elle avait peut être fait là la plus grosse erreur de sa vie, à moins que ce voyage, comme dans les films, ne devienne un voyage initiatique la révélant à elle même.

- Ils sont revenus vous chercher ? C'est...Cela ne vous a pas paru étrange ? Peut être que la mission était trop dangereuse et que d'autres l'avaient refusé ?

Elle frissonna, elle n'avait pas encore étudié cette éventualité, elle n'avait pas eu droit, comme les militaires, aux briefing agressifs des gradés, et elle n'entendait au sujet de Pandora que les racontars des soldats...Et elle priait chaque soir pour qu'ils exagèrent la réalité, car ils contaient des histoires de loups noirs plus rapides que le vent, de dragons de plusieurs mètres d'envergure, de monstre rouge venu des cieux, de plantes carnivores de la taille d'un homme, ou même de guêpes géantes au dard gros comme des canines.

Larkin fut rassuré de voir Scylléa sourire, il se reposa son verre, un peu plus détendu. Décidément cette femme avait les moyens de lui faire perdre les siens, mais c’était tellement bon de pouvoir se détendre un peu. Larkin avait complètement oublié la raison initiale de sa venue dans la cantine. A présent une seule chose l’importait, c’était Scylléa, il voulait rester le plus longtemps possible avec elle.

Il était différent à ses cotés, il ne voulait pas sortir de ce rêve. Il pouvait enfin libérer toute cette tension accumulée.

Il la regarda tranquillement remettre ses cheveux et manger sa pomme. Il aurait pu rester la à la regarder longtemps, mais au fond de lui, il entendait une voix qui lui intimait de revenir à la réalité, il devait se calmer.

"Il...est temps que j'aille dormir, je travaille tôt demain matin."

Larkin la vit frissonner, il revint brusquement à la réalité, la voix au fond de lui était puissante, elle lui ordonnait d’arrêter ce petit flirt ici. Larkin céda alors à cette voix.

-bon très bien, tu as raison, j’ai aussi du travail, il faut également que je rentre me coucher. Par contre la prochaine fois que je te voix, tu pourrais me tutoyer, ça me ferait plaisir.

Larkin regarda Scylléa se lever et partir, plus il la voyait s’éloigner, plus il avait envie de l’empêcher de partir.

*et puis merde, au diable le code de conduite un peu*

Larkin se leva et interpella Scylléa,

-Scylléa, si tu veux je peux te raccompagner, enfin pour me faire pardonner de t’avoir braqué, ce serait la moindre des choses de ma part.

Larkin faisait son possible pour garder son calme, il avait cette excuse bidon, mais à ce moment là, il avait du mal à réfléchir correctement. Il attendait juste la réponse de la jeune femme.

[Désolé j’ai pris un le contrôle de ton perso, si ça te gène prévient moi je changerais, tu peux aussi prendre le contrôle du mieux si tu accepte que je te suive]

Elle se leva et hocha la tête quand il parla de tutoiement, bien sur qu'elle allait le tutoyer, maintenant qu'elle avait appris à mieux le connaitre et à dépasser son aspect...étonnant, disons. Elle remit de nouveau en place une mèche rebelle et s'éloigna lentement, comme à regret, comme attendant qu'il al rattrape, ce qui était totalement idiot, un militaire, un sniper d'élite qui plus est, qu'aurait-il à faire d'une jeune idiote venue ici par amour pour un idiot qui ne connaissait pas sa chance... Non c'était idiot d'attendre quoi que ce soit, elle le savait et se morigénait intérieurement, et puis, quand bien même, il avait sans doute l'âge de son père, même s'il s'attardait avec elle, même s'il caressait l'idée d'une relation, ce ne serait pas de l'amour, il ne pourrait pas éprouver cela pour elle, elle était bien trop...différente de lui, si superficiel quand il était profond, naïve quand il était cynique, âgé, quand elle était si jeune, abimée quand elle était si fraiche, grand et fort quand elle était si fragile et fluette. C'était ridicule d'imaginer quoi que ce soit...Mais alors pourquoi son cœur battait-il si fort ? Une petite voix dans son esprit se fit entendre "parce que tu es un cœur d'artichaut ma belle" mais elle refusa de l'entendre.

-Scylléa, si tu veux je peux te raccompagner, enfin pour me faire pardonner de t’avoir braqué, ce serait la moindre des choses de ma part.

Elle se retourna, ses grands yeux marquant sa surprise puis elle se reprit, elle le trouvait étonnamment fragile devant elle ne cet instant. Ses lèvres rosées dessinèrent un sourire qui se répercuta dans ses yeux brillants et qui éclaira son visage gracieux et elle l'attendit pour se diriger, cette fois, vers sa cabine, cherchant quelque chose à dire, sans grand succès. Finalement elle se décida et sa voix, timide, un peu tendue, vaguement rauque déclara :

- Merci à toi de me raccompagner, et tu es pardonné pour le revolver, je m'en remettrais.

[Pas de souci ]

Larkin et Scylléa marchait dans les couloirs du vaisseau. Larkin était un peu mal à l’aise, il se demandait s’il faisait le bon choix. Après tout, il était un soldat envoyé en mission, il n’avait pas le temps de batifolé avec une femme, même si cette femme était vraiment magnifique.

Scylléa frissonna encore un peu, Larkin la regarda, après tout, elle était vêtu d’une simple chemise de nuit. Alors Larkin enleva sa chemise et se retrouva avec un simple débardeur, il posa son vêtement sur ses épaules et passa son bras autour d’elle pour la réchauffer, puis ils continuèrent à marcher. Larkin réalisa soudain que son geste, qui pour lui était simplement un geste, pouvait se révéler ambigu.

Mais il ne retira pas son bras, à présent très proche d’elle, il pouvait sentir son parfum. Il était enivrant et doux. Larkin eu l’esprit embrumé par cette délicieuse odeur.

Le couple arpenta les couloirs jusqu’à la cabine de Scylléa. Là ils s’arrêtèrent devant la porte. Larkin ne savait pas vraiment ce qu’il devait faire. Devait-il continuer, ou bien rentrer dans son dortoir. Il savait qu’il pouvait encore faire machine arrière, mais le voulait-il vraiment.

Larkin la regarda longuement, elle était vraiment très jolie. Larkin mit les mains dans ses poches, et il sentit un morceau de papier qui le fit revenir sur terre. Elle était venue pour suivre un homme, et il lui avait dit qu’il le chercherait pour elle. Il n’avait pas le droit de faire cela, de profiter de son trouble. Il serra le poing et détourna le regard.

-et voila tu es arrivé chez toi, alors je vais te dire bonne nuit.

Il se retourna et commença à marcher pour retourner dans son lit, mais il marchait lentement, il espérait au fond de lui qu’elle ferait quelque chose pour le retenir, car il ne voulait quitter la compagnie de cette charmante créature. Il espérait un geste, un mot de la part de Scylléa pour le retenir.

[je te laisse le choix de suite des évènement]

Elle se lova contre lui tandis qu'il l'embrassait, appréciant la force de son torse musclé contre son corps gracile, ses bras remontèrent le long du corps du militaire pour atteindre son cou derrière lequel ils s'accrochèrent doucement, jouant avec une mèche de cheveux.
Son cœur battait moins vite et moins fort maintenant mais sa respiration se faisait haletante tandis qu'elle l'embrassait tendrement, ses grands yeux fermés pour mieux apprécier chaque sensation, le picotement dans le bas de son dos, la chaleur des mains du soldat sur son corps, leur douceur sur sa peau, l'odeur musquée qu'il dégageait, l'impression de sécurité qui émanait de ses bras fermés autour d'elle, la tendresse, la timidité, presque, de ce baiser.
Ses doigts fins caressaient la nuque du sergent avec douceur tandis qu'elle savourait la force de son étreinte.
Elle l'entraina vers la cabine, lentement, avec un sourire, il serait malvenu d'être surpris en de telles tenues au milieu du couloir.
Une fois la porte close derrière eux...Ils partagèrent un instant qui n'appartient qu'à eux et que nous ne vous décrirons pas...

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Le lendemain lorsque vint l'heure pour elle de se réveiller elle s'étira comme une chatte avec un soupir d'aise et de plaisir et se tourna dans le lit.....

[je te laisse voir s'il est, ou pas, encore là ]

Larkin sourit et embrassa une dernière fois la jolie demoiselle. Puis il quitta la pièce, non sans s’être retourné une dernière fois avant de fermer la porte.

Il resta un moment derrière la porte pour savourer cette nuit passé avec elle. Il ne savait pas où cela le mènerait, mais il voulait prendre le risque, cela en valait la peine.

Larkin marcha pour rejoindre la salle d’embarquement et, il se souvint de l’homme qui avait amené Scylléa ici, cette pensé lui glaça le sang et il sortit la photo de l’homme de sa poche. Si jamais cette personne se trouvait à bord, cela compliquerait énormément la situation. Larkin voulut en avoir le cœur nette, il se dirigea vers le terminal de bord le plus proche et accéda aux fichiers de l’équipage. Il inséra la photo dans le scanner et lança la recherche. L’ordinateur inspecta les données quelques instants et afficha sa réponse. Larkin poussa un soupir de soulagement, la recherche était infructueuse, l’homme n’était pas ici. Le sourire revint alors rapidement sur le visage de Larkin et il jeta la photo dans un destructeur d’ordure.

En arrivant dans la salle d’embarquement, l’équipe de Larkin était déjà là, attendant ses ordres. Larkin eu une dernière pensée pour la belle jeune femme, puis il se concentra à nouveaux sur son travail. Il retrouva son visage sérieux, ainsi que sa voix forte.

-Soldats, nous avons un débarquement à préparer, alors au travail !

Larkin et ses hommes se remirent au travail. Mais Larkin ne pouvait s’empêcher de penser cette rencontre nocturne dans la cantine.

*décidemment, cette mission commence bien, j’espère que cela va continuer*

[Voila pour ma part, je pense qu’il n’y a rien à ajouter, si tu penses que si, n’hésites pas. Sinon je te laisse clore ce post.]