Théorie de la loi de l'univers...ou un simple repas U_U

La cantine était remplis de monde ce jour là. A vrai dire, c'était tout les jours pareil à cette heure-ci, mais Axire ne pouvait se résoudre à manger trop tard, ou bien trop tôt. La salle était immense. Il fallait bien celà pour accueillir autant de monde. Il y avait toute sortes de tables. Des gigantesques rectangulaires, permettant sans doute à accueillir les militaires ou les scientifiques, qui ne souhaitaient pas se mélanger aux autres. Il y en avait d'autres, plus petites et rondes, pour les petits groupes d'amis sans doutes. Enfin, il y avait les tables pour 2 ou 3 personnes, pour les amoureux ou bien les solitaires, t'elle qu'elle. Cela n'enchantait néanmoins pas la jeune fille de manger toute seule. Elle aurait aimé avoir de la compagnie, quelle qu'elle soit. Mais Alex, son camarade sur La Caravelle était introuvable depuis leurs débarquement. L'évitait-il, ou bien était-il sur un projet qui demandais toute son attention ? Axire n'en avait aucune idée. Après avoir pris son plateau remplis de nourriture, elle alla se mettre sur l'une des plus petites tables, ayant toutefois l'espoir que quelqu'un la remarque et vienne vers elle. C'était là un de ses plus grands défauts. Elle n'était pas timide, en somme, mais elle ne pouvait pas aller vers les gens. C'était plus fort qu'elle, comme si un blocage ce faisais dans son esprit. Elle devait donc attendre que les gens viennent la rencontrer, ce qui n'arrivais pas souvent, à son grand regret. Axire soupira et bu un verre d'orange. Contrairement aux autres militaires qui carburaient à l'alcool, la jeune fille, elle, ne pouvait se passer de jus de fruit. Cela lui rapellais sa terre natale, où l'on cultivait encore les, sans doute, derniers arbres fruitiers de la planète. Elle baissa la tête vers son plateau, et ne vis pas la personne qui arriva.

"- Permettez, gente Dame, que je m'installe à vos cotés ?"

Lorsqu'elle avait entendu les mots du jeune homme, elle avait de suite levée la tête. Un grand brun venait s'assoir à sa table. Il semblais pompeux, orgueilleux et sûr de son charme. Et à ses propos, on aurais dis qu'il n'appréciait pas les scientifiques. Remarque, elle se faisait peut-être des idées. Elle était tout de même très contente que quelqu'un lui ai adressé la parole aujourd'hui, même si cela devait être un homme...comme cela. Elle commençait même à se demander pourquoi il était venu manger avec elle. Les gens ne l'appréciait guère, certains pour ses yeux et son aspect effrayants, d'autres pour sa jeunesse et son soi-disant manque d'expérience.

"-Je m'excuse de m'imposer ainsi, mais les autres tables sont emplies de scientifiques. Désirez-vous dire le bénédicité vous même ?"

Axire fut surprise. Etait ce un homme de Dieu ? Un prêtre ou quelque chose de ce ton là ? Elle fut déconcertée, prise au dépourvue. Par politesse, elle aurait bien voulu le faire, même si elle avait des croyances différentes, mais elle ne savais pas un mot de ce qu'il fallait dire. Elle avais déjà vu des familles le faire, mais elle n'avait jamais eu l'occassion d'apprendre. Pour ne pas laisser voir son trouble, elle souris en joignant ses mains à son tour, et dit :

"Je vous laisse cet honneur, vous qui me faites le mien de venir ma table."

Une fois qu'il eu fini le bénédicité et qu'il eu fait le signe de croix, il commença à manger. Elle fit de même, non sans remarquer les petites tentatives qu'il essayait pour la séduire.

"Qu'est-ce qu'une aussi jolie jeune femme fait dans une base militaire à 5 ans de voyage de sa famille ? "

Elle prit quelques bouchées avant de reposer sa fourchette. Elle hésitait. Devait-elle lui raconter son histoire, lui dire la vérité sur elle ? Cela le fairait-il fuir, ou pire, serait-il amené à la détester ? Elle soupira, avant de dire :

"Et bien, on peux dire que je n'ai hélas pas de famille. Depuis toute jeune, j'ai été entrainée par des militaires. Je n'ai aucune, et je n'aurais jamais de notion de famille."

Elle s'en rendit compte après, mais elle avait dit cette dernière phrase avec beaucoup d'amertume et de froideur. Elle n'avait pas grandit avec tout l'amour et toute la tendresse recquit, surtout pour une fille. Elle essaya de rattraper sa faute en rajoutant :

"Hum...excuser moi. Enfin, tout cela pour dire que je suis venue ici en tant que pilote d'avatar. Et vous ? Pourquoi un jeune homme aussi charismatique, et qui parait de bonne famille, vient descendre parmis les mortels qui s'osent a l'enfer ?"

Elle avait dit cela avec une pointe de malice. Ce changement radical de ton pouvait être dérangeant pour les autres, mais Axire ne sembla pas s'en être rendut compte.

C'était donc pour cela. La religion. Il avait beau avoir l'air de venir apporter le bien, il semblait vraiment en désacord avec ce qu'il disait. D'une part il les traitait d'autochtones attardés, et d'autres part, de créatures de Dieu semblables à nous. Où était la vérité parmis tout cela ? Ou alors, n'avait-il pas conscience que ce qu'il disait était incohérent ? Axire voulait être neutre dans cette échange. Elle l'avait été depuis le début. Sinon, si elle c'était laissé allée, elle lui aurait cassé la figure au moment où il l'avait appellé "Gente Dame". Néanmois, étant très tolérante de nature, elle avait appris à respecter les gens et leurs croyances. Elle était aussi très flattée que cet homme ce soit interressé à elle, même si elle pensais qu'il était tout simplement déséspéré. Mais comme le jeune homme avait l'air du genre dragueur, elle se laissa prendre au jeu. Après tout, cela ne l'engageait à rien de s'amuser un peu.

"Je ne doute pas que vous soyez vous aussi exeptionnel. Un membre de L'ONU en personne, qui plus est un homme qui prêche la parole de Dieu sur ces terres de sauvages. Cela doit faire beaucoup de responsabilitées. Mais vous êtes sans aucun doute à la hauteur, sinon vous ne seriez pas ici."

Elle lui sourit, étant légèrement ironique. Elle ne savait pas si elle espérait qu'il s'en rende compte où non. Elle voulut un instant se perdre dans le regard chocolat du jeune homme, mais tourna ostansiblement son regard ailleurs, ne voulant pas glacer le sang d'une autre personne.

"Quoi que vous en pensiez, j'ai eu ce poste important de par mon implication dans l'œuvre humanitaire de l'ONU, de par mon passé, glorieux, de général militaire et je ne dois rien de cela à mon père !"

Axire fut surprise par le brusque changement du jeune homme. Elle ne s'était pas attendut à ce que sa petite pointe d'humour dérive autant. Avait-il été vexer par elle, ou bien était ce une suite de moquerie de la part de tous, qui faisait que le peu que l'on puisse rajouter soit la goutte d'eau qui fasse déborder le vase ? Elle ne souriait plus, étant extrèmement confuse d'avoir blesser quelqu'un, même si ce n'était pas entièrement de sa faute.

"Excusez moi, je ne voulais pas que vous preniez mal ma remarque. Je n'ai aucun doute sur vos compétences et votre implication dans votre gradation à ce poste. Est ce parce que les jaloux vous disent cela que vous étandez la penser des autres à une seule et même idée, ou bien c'est parce que vous avaez finit par vous en convaincre vous même ?! Je suis extrèmement déçu. Je pensais qu'un homme tel que vous ne prèterais pas attention à ce que pense les autres, mais apparament je me suis trompée."

Ses yeux avait pris une teinte gris tempête, et semblaient pouvoir tout détruire, rien qu'avec leur acier. Pendant un instant elle croisa le regard du jeune homme, mais retourna bien vite à son plateau, histoire de pouvoir manger quelque chose avant de dire encore une autre méchancetée.

La seconde d'après, la jeune fille s'en voulut énormément d'avoir cédé à la colère, pour si peu. Elle qui était habitué à rester froide et imperturbable, elle venait de se "laisser aller" devant cet homme. Elle soupira, et releva sa tête pour regarder le brun. On pouvait lire de la tristesse dans les yeux de la jeune fille, et même sans celà, le ton qu'elle plaçait dans ses mots ne laissait aucun doute sur ses sentiments.

"Si je m'était arrété à ce que chaque personne dit, je ne m'en serrais pas sortit. Je suis bien obligé de les ignorer, lorsque l'on me traite d'assasin, de plaie, de pourriture de la société. Croyez vous vraiment que je dois m'arrété à chaque mot, chaque chose, et que je les prennent telles qu'elles sont ?! Croyez vous que cela me fasse avant de quelque façon qui soit ?! Le mieux est de ne pas faire attention. En restant seul, on ne peut se faire blesser. En restant seul, juste à ce moment là, on peut espéré la tranquillité, et peut-être un peu de bonheur. Dans ce monde, il existe des gens qui se croient au dessus de tout, qui tuent, pillent, massacrent, viole, et j'en passe. Voila ce que fait le libre arbitre. Pensez vous que ces gens méritent le paradis ? je ne pense pas. Moi, je finirais sans doute en enfer."

Elle avait dit sa dernière phrase dans un faible souffle. Elle n'avait pas ce genre de croyance, mais si, malgré tout cela existait, l'enfer serait pour elle, elle n'en avait aucun doute.

"Ce n'est pas s'arrêter à tout que d'être blessé par vous, charmante demoiselle. Et si vous avez Foi en Lui, vous n'êtes jamais seule car Il marche à vos cotés... Et je pourrais également y être, si vous le désiriez"

Un murmure parvint aux oreilles d'Axire, qui préfèreait se dire qu'elle l'avait inventer plutot qu'il ne l'ait dit. C'était mieux pour lui. Comme il avait l'air partit sur sa lancée, elle le laissa continuer.

"L'enfer et le purgatoire attendent ceux qui ont péché, l'orgueil, le meurtre, la violence, Dieu sait tout cela et lit leur cœur, sans remords, ils n'iront pas au Paradis. J'ignore ce que vous pensez avoir fait qui vous vaudrait l'enfer, mais Jesus est mort en croix pour nous sauver, Il nous a accordé l'absolution de nos péchés, si tant est qu'on les regrette. Désirez-vous me parler de vos péchés ? Je ne suis pas prêtre, mais cela pourrait être comme une confession, et j'en garderais le secret tout aussi jalousement."

[mode black Axire activé]Elle sourit. C'était plus pour elle, car son sourire avait une conotation légèrement sadique. Se doutait-il de ce qu'elle avait fait dans sa vie ? Pouvait-il imaginé, ne serait ce qu'un seul instant toute la souffrance et l'horreur qu'elle avait pu provoquer chez les autres ? Qui plus est, il avait laissé dire que l'on pourrait aller au paradis si l'on regrettait ses péchés. Ce qu'il ne savait pas, c'était qu'elle ne regrettait rien, rien de ce qu'elle n'avait fait était irréfléchit. Si elle ne l'avait pas souhaité, elle n'aurais jamais fait ce métier de tueuse. Alors que voila, sa ne la dérangeait pas le moins du monde. Elle y avait même pris du plaisir quelques fois. Cette fois ci, elle n'eut aucun scrupule à plonger son regard acide dans celui de son interlocuteur. On pouvait y lire des ténèbres, de la noirceur et un peu de démence.

"Et bien, si vous y tenez. Depuis mon enfance, j'ai été entrainée par des militaires à me renforcer, à tuer et à survivre. Après celà, pendant 3 années, j'ai été engagée par une grande société -qui, par ailleurs, était supervisée par l'ONU- qui me demandait de tuer des cibles. Exepté quelques tueurs sans scrupules qui l'avaient bien méritées, j'ai du massacrer des familles entières. Des femmes, qui avait juste épousée le mauvais homme, des enfants qui tentaient déséspérément de se cacher dans des placards, ou bien sous leurs lits, pensant que sa les protègeraient. Evidemment, cela se terminait en grand bains de sangs. Ils avaient beau supplier, implorer, se jeter à mes genoux, j'avais des ordres. Tout ces pauvres innocents, qui n'avaient rien demander, se retrouvant dans le piège de la mort pour quelques histoires de sous, de pouvoirs, ou encore de pays. Pensez vous toujours qu'Il marche à mes cotés ?

Sur ces derniers mots, elle avait soufflée un rire d'une seconde, qui voulait laisser dire que tout cela lui semblais bien absurde.

Prise au dépourvu, et même déconcertée, Axire n'en crut pas ses oreilles. Il avait à peine fléchit alors qu'elle venait de lui dire qu'elle avait commis, de nombreuses fois, de manière consentente le plus grave des péchés. Et lui, il venait de lui dire que c'était par sa jeunesse et parce qu'elle n'avait pas conscience de ses actes qu'elle avait commis tout ces meurtres. Elle éclata d'un rire glacial.

"Vous ! M'apprendre quelque chose ?! Vous n'êtes pas sérieux ?!"

Elle redevint d'un coup sérieuse et se hissa sur ses mains sur la table en se penchent vers l'ex militaire. Elle le regardait profondément dans les yeux, comme si elle voulais le tuer du regard. Elle parlais d'une voix calme, néanmois remplie de mépris

"Vous croyez que je suis idiote ?! vous croyez que je n'ai aucune notion de la valeur de la vie ?! Vous croyez que mes actes entachent mon âme ?! Vous et votre Dieu de pacotille ne m'interressez pas ! La seule croyance que j'ai est celle de l'âme. "

Elle se rassit, mais elle n'était toujours pas calmée.

"Comment pourrait-il exister un entitée supérieure, ne serais-ce qu'assez intelligente, débrouillarde et forte pour gouvernée tout un monde ? De plus, si -imaginons un instant- Dieu existait, je ne croirais jamais en lui. Voyez comment il s'occupe de ce monde. Il le laisse à l'abandon, tel un navire sur une mer agitée, aux mains d'un équipage de racaille, incompétents et qui tuerait les quelques pauvres brebies sur ce bateau. Pour moi, Dieu fairait mieux de ne pas exister, car cela fairait de lui un lâche."

Axire se calma peu à peu que le croyant faisait son discours. Le Problème, c'est qu'il ne se basais sur aucun fait réel et concret, exepter qu'un pauvre fou était née et se croyais le fils d'un quelqu'onque Dieu. La jeune fille soupira et retrouva son calme. [mode Axire black désactivé] A vrai dire pour elle, les seules vrai croyances qu'elle avait, c'était celle de la nature et celle de l'âme. Elle pensait que lorsque le corps mourrait, l'âme se réincarnait dans un autre corps, et ainsi de suite jusqu'a avoir atteint la sagesse extrème. On ne pouvait entacher l'âme a proprement parler. L'âme était quelque chose d'inchangeable. Elle dis alors d'une fois calme.

"De toute façon, vous faites ce que vous voulez c'est votre vie. je n'ai pas à vous jugez pour vos croyances. Vous avez l'air fort de vos convictions et sûr de vos positions. Cela est tout à votre honneur. Mais moi, on ne pourras ni me changer, ni changer mes croyances. Après, il ne vous reste plus qu'à faire avec, ou partir. C'est votre choix, car personne ne doit ni ne peut choisir pour vous."

Elle se reservit d'un jus d'orange qu'elle but petit à petit, pour bien l'apprécier. Toutes ces émotions l'avait un peu épuisée, et elle ne savait pas si l'homme commençais à la détester ou pas. Après tout, il avait l'air de rejeter tout ce qui ne croyait pas en son Dieu. C'était son choix, mais se serais dommage, se dit Axire.

"Je ne peux vous forcer à L'aimer et à Le découvrir, mais j'ose espérer qu'en me côtoyant vous Lui ouvrirez peu à peu votre cœur si froid et si vide."

Elle avait rêver ou il y avait une allusion, un sous-entendut dans ses propos. Elle ne savais pas, et décida donc de ne pas relever. Une évidence lui parut soudain et elle se retint de rire. Elle souris au jeune homme et dit d'une voix amusée :

"Au fait, pourrais-je avoir l'honneur, s'il en est, de savoir votre nom. Parce que, depuis tout à l'heure nous nous disputons et nous mangeaons enssemble, alors que nous ne connaissont à peine cette bride de notre identitée. Voila, moi je me prénome Axire Larne."

Elle lui tendit la main avec un sourire, comme si ils venaient à peine de se rencontrer, et non de disputer et de débatre sur l'existence de Dieu.

"Ce serais bien qu'on essaye d'en savoir plus l'un sur l'autre, ou du moins un minimum, avant de nous cotoyer."

Il sourit, gêné, il avait cru qu'elle connaissait son nom, après tout il était LE commandant, mais apparemment non. Etrange. Quand son nom à elle il devait bien avouer qu'il s'en fichait, sauver une âme ne demande pas de connaitre son propriétaire, et un nom n'est jamais qu'un simple mot.

"Enchanté Demoiselle Larne, je suis Malaki Jones, commandant de la Caravelle."

Il serra sa main tendue et recommença à manger tout en la regardant du coin de l'oeil, étonné qu'elle n'ait pas encore soit succombé à son charme soit succombé au mauvais sort qui s'acharnait sur lui et faisait fuir les jolies filles saines d'esprit. Remarquez elle n'avait pas tellement l'air saine d'esprit à bien y réfléchir, ceci expliquant sans doute cela.
Il se retint, puisqu'elle avait parlé de faire connaissance, de raconter sa vie en long en large et en travers comme il le faisait souvent, il parait que pour séduire il fallait laisser la femme parler d'elle. Toutefois sa vie à lui était si passionnante qu'il ne put se résoudre à n'en rien dire.

"Puisque vous voulez que nous fassions connaissance , ce qui serait bien plus agréable dans mes appartement avec un verre de pur malt que dans cette cantine encombrée et bruyante,je suis le fils du General Jones, connu pour ses nombreux faits d'armes et son rôle important auprès du Président. Moi même j'ai servi durant la dernière guerre, je me suis illustré et j'ai gagné, fort tôt mes galons de Général. Toutefois j'ai préféré rejoindre la vie civile et l'ONU afin de limiter la guerre et ses victimes. J'aurais du faire partie de la première mission Pandora, ce qui eut été dramatique, car alors je ne vous aurais sans doute pas connue, mais une maladie particulièrement résistante m'en a empêché. "

Il passa sous silence le fait que la maladie était quelque peu honteuse, tout comme son invitation avait été murmurée comme en aparté.

"Et vous même jeune demoiselle, élevée par des militaires, où, quand, comment, pour quelles raisons ? "

"Puisque vous voulez que nous fassions connaissance , ce qui serait bien plus agréable dans mes appartement avec un verre de pur malt que dans cette cantine encombrée et bruyante,je suis le fils du General Jones, connu pour ses nombreux faits d'armes et son rôle important auprès du Président. Moi même j'ai servi durant la dernière guerre, je me suis illustré et j'ai gagné, fort tôt mes galons de Général. Toutefois j'ai préféré rejoindre la vie civile et l'ONU afin de limiter la guerre et ses victimes. J'aurais du faire partie de la première mission Pandora, ce qui eut été dramatique, car alors je ne vous aurais sans doute pas connue, mais une maladie particulièrement résistante m'en a empêché. "

Elle se doutait que cette maladie était honteuse, sinon il ne l'aurait pas passer sous silence, si modeste qu'il était.

"Et vous même jeune demoiselle, élevée par des militaires, où, quand, comment, pour quelles raisons ? "

Elle réfléchit un instant. Sa vie à elle n'était pas particulièrement passionnante. Mais elle se décida néanmois à dire le strict minimum.

"Depuis ma naissance jusqu'à mes 16 ans, en Europe, plus particulièrement en Allemagne et en France, dans les meilleurs écoles, par d'anciens soldats tanks[à comprendre qu'il fonce dans le tas et qui sont bourrin ], et juste parce que j'avais des capacitées prédéstinées. Pendant les 2 années suivantes, j'ai été parmis des scientifiques. Ma vie n'est pas passionnante, et je n'ai pas envie de me rapeller ce passé douloureux de militaire. J'avais juste l'intention de faire la discution." U_U

Elle avais finit son assiette, mais bizarrement, elle n'avait pas envie d'arréter sa discution. Elle n'avait pas l'occassion de discuter avec des gens, alors maintenant, elle en profitait un peu avant de retourner à son travail morne et ininterressant.

Axire avait qu'il la prennait pour une malade ou une folle, cela se voyait dans ses yeux[a lui]. Mais bon, elle s'en fichait, elle avait l'habitude. Ce qu'elle ne comprennait pas c'était pourquoi il restait encore avec elle. Elle l'avait effrayé, engueulé, écoeuré, dit qu'elle n'était pas croyante et que la religion ne servait rien, et pourtant, il était encore là.

"Si vous ne désirez pas parler de vous, parlons de Pandora, nous avons atterri depuis peu, que pensez vous de cette planète ? Cela correspond-t-il à ce que l'on vous avait dit avant votre départ ? En tant que conductrice d'avatar vous la verrez mieux que quiconque, Sa création, parfaite, telle la Terre au temps du jardin d'Eden...enfin sauf l'air empoisonné, en fait de Paradis il s'agit sans doute d'un purgatoire."

La jeune fille soupira. Au moins, voila un sujet interressant et dont elle pouvais parler sans avoir l'air de déjanter.

"Vous ne vous êtes jamais dit que c'était peut-etre nous qui n'étions pas fait pour le paradis ?"

Elle se rendit soudain compte de ce quelle venait de dire. Elle n'avait néanmois pas envie de retourner sur un débat sur Dieu et son pourquoi du comment. Elle tenta de réctifié :

"Euh..Non, laisser tomber ce que je viens de dire. A vrai dire, je trouve cette planète merveilleuse et parfaite. Sa synbiose avec la nature est époustouflante et interressante. Et pour tout vous dire, je ne savais pas à quoi m'attendre à mon départ de la Terre. je savais juste que je pourrais m'éloigner de mon ancienne vie, et de tout ce qu'elle représentait. Si cela est possible, je resterais tout ma vie ici, qu'elle que soit ma forme."

Elle eu un moment d'évasion, mais se repris aussitot. Elle regarda ensuite Malaki et dit :

"Je sais que vous me prennez pour une folle. Vous n'êtes pas le seul. En fait, vous n'êtes pas bien différent des autres."

Elle avait dit cela avec une légère amertume, mais sans aucune menace ou agression. C'était juste une remarque qu'elle soulevait.

Manifestement la planète lui plaisait, son regard se perdit une seconde dans le vague, il passa outre sa remarque, il en avait compris le sens et d'une certaine façon il était d'accord avec elle, le Paradis ne pouvait être atteint sous forme vivante, même si elle ne voulait pas dire la même chose.

"Je sais que vous me prennez pour une folle. Vous n'êtes pas le seul. En fait, vous n'êtes pas bien différent des autres."

Il ne démentit pas, c'eut été inutile, il la prenait effectivement pour une folle, dangereuse, qui plus est, mais cela n'empêchait pas qu'elle l'attirait, et puis elle lui parlait, ce qui était chose rare, et sans l'insulter, ce qui était encore plus rare.

"Je suis extrêmement déçu. Je pensais qu'une femme telle que vous ne prêterais pas attention à ce que pensent les autres, mais apparemment je me suis trompé.

Il la regarda, ses yeux d'acier l'intriguaient.

"L'humanité toute entière est devenue folle, détruisant Sa création, refusant son libre arbitre, tuant ses semblables sans scrupules ou remords. Ce n'est pas que vous, très chère. Mais Il nous a offert Pandora comme un havre de paix où repartir de zéro, j'espère que vous saurez profiter de cette chance. Notre Berger n'est pas indifférent au sort de ses brebis, Il tâche juste de les laisser libres."

"Je n'ai jamais prétendut faire attention à l'avis des autres, commandant"

Elle avait dit ce dernier mot avec une pointe de sarcasme. Il ressemblais plus à un illuminé qu'autre chose, mais cela ne dérangeait pas Axire qui, comme dit plus haut, était tolérante.

"L'humanité toute entière est devenue folle, détruisant Sa création, refusant son libre arbitre, tuant ses semblables sans scrupules ou remords. Ce n'est pas que vous, très chère. Mais Il nous a offert Pandora comme un havre de paix où repartir de zéro, j'espère que vous saurez profiter de cette chance. Notre Berger n'est pas indifférent au sort de ses brebis, Il tâche juste de les laisser libres."

"Si vous le dites."

Elle avais dit cela d'un ton platonique, d'une voix neutre. Elle avait fini par s'habituer à sa dévotion envers son Dieu, ne prennant même plus la peine de trouver des arguments pour le contrer. Elle soupira et demanda alors avec curiosité :

"Pourquoi êtes vous aussi dévoué à Dieu ?"

Sa question était toute simple, mais il est vrai qu'elle se demandait pourquoi il était autant attaché à ses croyances religieuses. Peur de la mort comme certains ? Esprit dérangé ? Besoin d'avoir une autorité qui le rassure ? Tant de choses pouvaient être exactes, mais elle voulait l'entendre de la bouche du brun.