Le début des rêves [Terminé]
2 participants
Page 1 sur 1
Le début des rêves [Terminé]
J'échappais peu à peu au rêve alors que le chant mélodieux des oiseaux s'amplifiait au fur et à mesure que le jour se levait. Je me redressai dans mon hamac et me frottai les yeux pour chasser les dernières nuées de sommeil. Je quittai ma couche et me hissai sur l'une des grosses branches de l'arbre qui la maintenait proche de celles des autres membres du clan. L'air était frais, une légère brise agitant les feuilles aux teintes émeraudes, et il planait dans l'air une quiétude donnée par la paix et la sérénité.
Malheureusement, mon cœur était encore insatisfait. Mon oncle refusait toujours de me laisser faire l'Iknimaya, bien que cela fasse plusieurs années que mes camarades du même âge parcouraient les cieux à dos d'Ikran, se délectant de la grisante sensation de voler.
Aujourd'hui, alors que je n'avais toujours pas d'Ikran, j'espérais que mon oncle comprenne que j'étais prête. Je faisais tout ce que je pouvais pour qu'il comprenne, je chassais des hexapodes tous les jours, les ramenant au clan pour qu'ils soient préparés et dépecés. Mais en ce jour, alors que je manquais de désespérer à chaque instant, je pris la décision de m'attaquer à une cible plus massive et difficile à tuer qu'un hexapode. Pas trop quand même, je ne voulais pas mourir, juste marquer son esprit. Je pensais aux métabêtes, ces créatures puissantes dont le clan utilisait la peau pour confectionner des instruments de musique par exemple, ou des lanternes qui attirent les insectes luisants. Seulement, ces créatures étaient toujours attaquées en groupe. Mais je voulais y aller seule, c'était important, et c'est pour cela que je me dirigeai à présent vers le recoin où j'entreposais mes affaires. Je pris mon arc et mes flèches, et le récipient contenant un neurotoxique que j'avais au préalable méticuleusement récupéré sur un slinger que j'avais retrouvé mort après une attaque de thanator. Je passai ensuite autour de mes bras des bracelets aux fonctions d'amulettes et une protection de cuir sur l'avant-bras afin de me protéger du retour violent de la corde de l'arc. Ainsi équipée, je me dirigeai vers le centre du village où se trouvaient les foyers communs. Autour des pierres chaudes s'affairaient des Na'vis à toute heure, car le feu ne doit jamais s'éteindre, et malgré l'heure plutôt matinale, il y avait encore des restes de nourritures. Je m'approchai de l'un des foyers, de forme ovale, et long de cinq mètres, et m'adressai à l'une des deux femmes agenouillées.
-Puis-je me servir, tsmuke ?
-Je t'en prie, répondit-elle avec un sourire aimable.
-Nous allions jeter tout ça pour que les chasseurs puissent y poser la viande, ajouta l'autre.
-Irayo.
Je m'emparai de plusieurs fruits et d'un morceau d'hexapode qui avait cuit à la chaleur des braises et les avalai en mâchant lentement.
-Que vas-tu chasser, aujourd'hui ? me demanda le seul homme présent.
-J'aimerai ramener un métabête.
-Tu veux que je dise à mon frère de venir avec toi ? Il avait prévu d'en ramener un aussi, avec quelques autres jeunes.
-Je te remercie, tsmukan, mais je veux y aller seule.
-Tu vas avoir du mal à le ramener.
-Je prendrai l'equidius de mon oncle et le mien.
-Bon, tu as l'air déterminée, fit la première femme, alors bonne chance.
-Merci, et qu'Eywa vous protège.
Je me levai, ramassai mon arc et mes flèches, et quittai le foyer.
Malheureusement, mon cœur était encore insatisfait. Mon oncle refusait toujours de me laisser faire l'Iknimaya, bien que cela fasse plusieurs années que mes camarades du même âge parcouraient les cieux à dos d'Ikran, se délectant de la grisante sensation de voler.
Aujourd'hui, alors que je n'avais toujours pas d'Ikran, j'espérais que mon oncle comprenne que j'étais prête. Je faisais tout ce que je pouvais pour qu'il comprenne, je chassais des hexapodes tous les jours, les ramenant au clan pour qu'ils soient préparés et dépecés. Mais en ce jour, alors que je manquais de désespérer à chaque instant, je pris la décision de m'attaquer à une cible plus massive et difficile à tuer qu'un hexapode. Pas trop quand même, je ne voulais pas mourir, juste marquer son esprit. Je pensais aux métabêtes, ces créatures puissantes dont le clan utilisait la peau pour confectionner des instruments de musique par exemple, ou des lanternes qui attirent les insectes luisants. Seulement, ces créatures étaient toujours attaquées en groupe. Mais je voulais y aller seule, c'était important, et c'est pour cela que je me dirigeai à présent vers le recoin où j'entreposais mes affaires. Je pris mon arc et mes flèches, et le récipient contenant un neurotoxique que j'avais au préalable méticuleusement récupéré sur un slinger que j'avais retrouvé mort après une attaque de thanator. Je passai ensuite autour de mes bras des bracelets aux fonctions d'amulettes et une protection de cuir sur l'avant-bras afin de me protéger du retour violent de la corde de l'arc. Ainsi équipée, je me dirigeai vers le centre du village où se trouvaient les foyers communs. Autour des pierres chaudes s'affairaient des Na'vis à toute heure, car le feu ne doit jamais s'éteindre, et malgré l'heure plutôt matinale, il y avait encore des restes de nourritures. Je m'approchai de l'un des foyers, de forme ovale, et long de cinq mètres, et m'adressai à l'une des deux femmes agenouillées.
-Puis-je me servir, tsmuke ?
-Je t'en prie, répondit-elle avec un sourire aimable.
-Nous allions jeter tout ça pour que les chasseurs puissent y poser la viande, ajouta l'autre.
-Irayo.
Je m'emparai de plusieurs fruits et d'un morceau d'hexapode qui avait cuit à la chaleur des braises et les avalai en mâchant lentement.
-Que vas-tu chasser, aujourd'hui ? me demanda le seul homme présent.
-J'aimerai ramener un métabête.
-Tu veux que je dise à mon frère de venir avec toi ? Il avait prévu d'en ramener un aussi, avec quelques autres jeunes.
-Je te remercie, tsmukan, mais je veux y aller seule.
-Tu vas avoir du mal à le ramener.
-Je prendrai l'equidius de mon oncle et le mien.
-Bon, tu as l'air déterminée, fit la première femme, alors bonne chance.
-Merci, et qu'Eywa vous protège.
Je me levai, ramassai mon arc et mes flèches, et quittai le foyer.
Dernière édition par Shina le Jeu 1 Juil - 9:17, édité 1 fois
Shina- Messages : 10
Niveau : 6
Date d'inscription : 03/03/2010
Age : 32
Localisation : Quelque part dans mon ordi
Qui êtes vous?
Spécialité:
Capacités:
Vitalité:
(10/10)
Re: Le début des rêves [Terminé]
Le village commençait à se réveiller, maintenant, alors que je me dirigeai rapidement vers la petite clairière où nos equidius dormaient. Les Na'vis descendaient des arbres, commençaient à s'affairer à leur tâche quotidienne pour le clan, préparant une monture, un métier à tisser, ou du matériel de chasse, d'autres partaient cueillir des fruits dans la forêt. Au-dessus de moi, les hamacs s'ouvraient, laissant s'échapper des êtres encore endormis. J'approchai de la clairière, il ne me manquait plus qu'à parcourir une centaine de mètres.
Lorque j'arrivai sur place, je fus étonnée de voir que mon oncle était là. Je portai alors immédiatement ma main droite à mon front.
-Je vous vois, Ya'retsey, mon oncle.
-Je te vois, Kinä. Mais que fais-tu ici à cette heure ?
-Je pars chasser, et je voulais vous demander si je pouvais emprunter votre equidius.
-Tu ne prends pas le tien ?
-Si, mais il me faudrait aussi le vôtre.
-Je ne sais pas ce que tu as l'intention de faire, mais je ne vois pas ce qui requiert deux equidius.
-Faîtes moi confiance, s'il vous plait. Pour une fois.
-Bon, prends-le. Mais fais attention, je tiens beaucoup à lui.
-Irayo, mon oncle.
-Va, et qu'Eywa veille sur toi.
-Sur vous aussi, mon oncle.
Je me dirigeai alors vers Minay, ma monture, et décrochai la selle suspendue à une branche pour la seller tandis que Ya'retsey faisait de même avec Resla.
Une fois nos equidius sellés, je m'installai sur Minay, tenant une longe pour diriger Resla. Mon oncle m'adressa un signe de la main et je disparu dans la forêt.
Plusieurs heures plus tard, je cherchai toujours un troupeau de métabêtes. Apparemment, il devait y en avoir près des lacs, sauf que cette région était plutôt loin du village lorqu'on était à pied. J'allais finalement devoir me contenter d'hexapodes, et je devais pour cela laisser les equidius afin qu'il ne me gênent pas dans ma traque. Je descendis de Minay et fit approcher Resla.
-Ecoutez-moi attentivement. Si du danger arrive, courez aussi vite que possible et rentrez au village, ne vous occupez pas de moi.
Je détachai alors ma natte afin de rompre le lien et me détournai de leurs regards attendrissants.
M'enfonçant dans la forêt, j'écoutai attentivement tous les bruits autour de moi, dans le but de trouver une proie à ramener au clan. Les odeurs aussi m'aidaient beaucoup. D'apès ce que je sentais, deux groupes d'hexapodes étaient passés dans la nuit. Mais il y avait aussi une odeur de sang frais. Je descendis de la branche sur laquelle j'étais perchée et inspectai le sol à la rehcrehce d'indices. Je le vis alors. Il y avait un hexapode mortellement blessé qui gisait et gémissait entre deux racines. L'odeur du sang était d'autant plus forte que la blessure était profonde. Je n'avais finalement pas à aller bien loin, j'avais trouvé ma proie.
C'est alors que je réalisai. A la vue de la plaie, je pensais que l'animal avait été attaqué deux beures plus tôt, et je savais que bon nombre d'aniùaux féroces avaient un odorat extrêment développé.
Un martèlement sourd, de grosses pattes foulant un sol meuble, me fit me retourner. Au moment où je levais les yeux, un énorme palulukan sautait par-dessus un gros buisson vers l'animal blessé. Mes oreilles se plaquèrent sur ma tête et je sautai sur le côté, échappant de peu à ses longues griffes acérées. Je bondis, me perchant sur une branche afin de prendre le temps de réfléchir un peu. Je tirai par réflexe une flèche qui alla se loger dans sa cuisse. Elle ne s'enfonça pas beaucoup à cause de sa peau dure, mais il tourna vers moi un museau affamé et énervé. Je décochai une nouvelle flèche, qui se planta dans l'une de ses pattes, là où la peau était plus tendre, puis je quittai mon perchoir en tirant mon couteau de chasse. Me réceptionnant souplement sur le sol, je courus me réfugier derrière l'arbre le plus proche. La respiration saccadée, mon cœur battant violemment contre ma poitrine, je saisis un petit récipient fait en feuilles d'unidelta -utilisé entre autres pour l'imperméabilité de ses feuilles- qui contenait le neurotoxique de slinger que j'avais récupéré. Derrière l'arbre, le prédateur enragé et blessé me cherchait en humant l'air avec nervosité. Je ne pris pas la peine d'ouvrir la petite gourde, j'y plantai directement le couteau afin de l'enduire de cette substance mortelle.
Je réfléchis vite. Je devais le tuer, en une seule attaque. J'osai un coup d'œil depuis ma cachette, l'énorme bête se penchait prudemment vers l'hexapode blessé, écoutant le moindre bruit dans l'attente de mon attaque. J'eus alors une idée. C'était risqué, mais jouable. Je posai délicatement mon arc et mes flèches sur le sol afin de ne pas faire de bruit puis me redressai. Le palulukan avait fait de même, sentant la toxine originaire de l'une de ses proies favorites emplir l'air et cherchant autour de lui où se trouvait l'animal. Je retirai rapidement mon couteau de la gourde et, avant que trop de toxine ne se déverse, je jetai le récipient en direction des yeux de l'animal. Il poussa un rugissement féroce, tournant la tête à droite et à gauche dans des mouvements désespérés pour se débarrasser du liquide qui lui brûlait les rétines. Je profitai de cette faiblesse pour sortir de ma cachette et pour l'attaquer. Je glissai sous son flanc et je plantai violemment mon couteau au niveau du cœur, là où la peau était tendre. L'animal eu un faible sursaut, puis il s'immobilisa, chancela, et tomba sur le côté, à quelques centimètres de moi. Je me laissai aller sur le dos, afin de reprendre mon souffle. Après quelques dizaines de secondes, je murmurai en posant mon regard sur cette masse sombre et inerte.
-Je te remercie, tsmukan. Ta chair et tes os restent ici mais ton esprit rejoint Eywa.
Je me relevai ensuite. L'hexapode était mort sous les mâchoires du palulukan. J'allai récupérer mon arc et mes flèches, puis mon couteau. Me tournant vers la direction de laquelle je venais au départ, je lançai un petit cri, afin d'appeler les deux equidius que j'avais laissé auparavant.
J'avais prévu ce matin de ramener un métabête, j'allais revenir avec un palulukan. Par nature, les Na'vis ne s'attaquent pas aux palulukan, car nous en avons peur et que nous risquons d'y laisser la vie si nous sommes seuls. J'avais réussis à le tuer, grâce à ce neurotoxique. Mon oncle allait peut-être enfin accepter que je participe à l'Iknimaya.
Les deux equidius arrivèrent quelques instants plus tard. Je détachai une corde accrochée à la selle de Minati et je l'attachai au corps du prédateur, puis je fis la même chose à partir de Resla. Ensuite, à partir de cordage plus épais, je regroupai les membres de l'animal et les accrochai ensemble, je fermai la mâchoire et la bloquai. Ainsi ficelé, les deux equidius se mirent à tirer le palulukan vers le village.
Nous avancions lentement, à cause du poids de la bête, et je me chargeai de guider Minati par le licol tressés que j'avais moi-même fabriqué et décoré de perles colorées, cherchant les passages plus larges et moins tapissés de plantes hautes. Je ne voulais pas blesser la forêt en lui arrachant trop d'êtres car le poids du palulukan écrasai les herbes et raclait la terre.
Malgré les bruits de sabots réguliers, je perçus un bruissement de feuilles au-dessus de moi, et je portai alors la main à mon couteau, passant la longe dans l'autre. J'étais méfiante lorsque je chassais, car parfois proche de plantes au parfum fort et étouffant, je ne sentais pas la présence du danger.
Un nouveau bruissement dans les branches me fit froncer les sourcils. Aucun Na'vi ne marchait en faisant du bruit, il s'agissait forcément d'un animal. Ou peut-être que c'était un Na'vi qui cherchait à attirer mon attention...
Lorque j'arrivai sur place, je fus étonnée de voir que mon oncle était là. Je portai alors immédiatement ma main droite à mon front.
-Je vous vois, Ya'retsey, mon oncle.
-Je te vois, Kinä. Mais que fais-tu ici à cette heure ?
-Je pars chasser, et je voulais vous demander si je pouvais emprunter votre equidius.
-Tu ne prends pas le tien ?
-Si, mais il me faudrait aussi le vôtre.
-Je ne sais pas ce que tu as l'intention de faire, mais je ne vois pas ce qui requiert deux equidius.
-Faîtes moi confiance, s'il vous plait. Pour une fois.
-Bon, prends-le. Mais fais attention, je tiens beaucoup à lui.
-Irayo, mon oncle.
-Va, et qu'Eywa veille sur toi.
-Sur vous aussi, mon oncle.
Je me dirigeai alors vers Minay, ma monture, et décrochai la selle suspendue à une branche pour la seller tandis que Ya'retsey faisait de même avec Resla.
Une fois nos equidius sellés, je m'installai sur Minay, tenant une longe pour diriger Resla. Mon oncle m'adressa un signe de la main et je disparu dans la forêt.
Plusieurs heures plus tard, je cherchai toujours un troupeau de métabêtes. Apparemment, il devait y en avoir près des lacs, sauf que cette région était plutôt loin du village lorqu'on était à pied. J'allais finalement devoir me contenter d'hexapodes, et je devais pour cela laisser les equidius afin qu'il ne me gênent pas dans ma traque. Je descendis de Minay et fit approcher Resla.
-Ecoutez-moi attentivement. Si du danger arrive, courez aussi vite que possible et rentrez au village, ne vous occupez pas de moi.
Je détachai alors ma natte afin de rompre le lien et me détournai de leurs regards attendrissants.
M'enfonçant dans la forêt, j'écoutai attentivement tous les bruits autour de moi, dans le but de trouver une proie à ramener au clan. Les odeurs aussi m'aidaient beaucoup. D'apès ce que je sentais, deux groupes d'hexapodes étaient passés dans la nuit. Mais il y avait aussi une odeur de sang frais. Je descendis de la branche sur laquelle j'étais perchée et inspectai le sol à la rehcrehce d'indices. Je le vis alors. Il y avait un hexapode mortellement blessé qui gisait et gémissait entre deux racines. L'odeur du sang était d'autant plus forte que la blessure était profonde. Je n'avais finalement pas à aller bien loin, j'avais trouvé ma proie.
C'est alors que je réalisai. A la vue de la plaie, je pensais que l'animal avait été attaqué deux beures plus tôt, et je savais que bon nombre d'aniùaux féroces avaient un odorat extrêment développé.
Un martèlement sourd, de grosses pattes foulant un sol meuble, me fit me retourner. Au moment où je levais les yeux, un énorme palulukan sautait par-dessus un gros buisson vers l'animal blessé. Mes oreilles se plaquèrent sur ma tête et je sautai sur le côté, échappant de peu à ses longues griffes acérées. Je bondis, me perchant sur une branche afin de prendre le temps de réfléchir un peu. Je tirai par réflexe une flèche qui alla se loger dans sa cuisse. Elle ne s'enfonça pas beaucoup à cause de sa peau dure, mais il tourna vers moi un museau affamé et énervé. Je décochai une nouvelle flèche, qui se planta dans l'une de ses pattes, là où la peau était plus tendre, puis je quittai mon perchoir en tirant mon couteau de chasse. Me réceptionnant souplement sur le sol, je courus me réfugier derrière l'arbre le plus proche. La respiration saccadée, mon cœur battant violemment contre ma poitrine, je saisis un petit récipient fait en feuilles d'unidelta -utilisé entre autres pour l'imperméabilité de ses feuilles- qui contenait le neurotoxique de slinger que j'avais récupéré. Derrière l'arbre, le prédateur enragé et blessé me cherchait en humant l'air avec nervosité. Je ne pris pas la peine d'ouvrir la petite gourde, j'y plantai directement le couteau afin de l'enduire de cette substance mortelle.
Je réfléchis vite. Je devais le tuer, en une seule attaque. J'osai un coup d'œil depuis ma cachette, l'énorme bête se penchait prudemment vers l'hexapode blessé, écoutant le moindre bruit dans l'attente de mon attaque. J'eus alors une idée. C'était risqué, mais jouable. Je posai délicatement mon arc et mes flèches sur le sol afin de ne pas faire de bruit puis me redressai. Le palulukan avait fait de même, sentant la toxine originaire de l'une de ses proies favorites emplir l'air et cherchant autour de lui où se trouvait l'animal. Je retirai rapidement mon couteau de la gourde et, avant que trop de toxine ne se déverse, je jetai le récipient en direction des yeux de l'animal. Il poussa un rugissement féroce, tournant la tête à droite et à gauche dans des mouvements désespérés pour se débarrasser du liquide qui lui brûlait les rétines. Je profitai de cette faiblesse pour sortir de ma cachette et pour l'attaquer. Je glissai sous son flanc et je plantai violemment mon couteau au niveau du cœur, là où la peau était tendre. L'animal eu un faible sursaut, puis il s'immobilisa, chancela, et tomba sur le côté, à quelques centimètres de moi. Je me laissai aller sur le dos, afin de reprendre mon souffle. Après quelques dizaines de secondes, je murmurai en posant mon regard sur cette masse sombre et inerte.
-Je te remercie, tsmukan. Ta chair et tes os restent ici mais ton esprit rejoint Eywa.
Je me relevai ensuite. L'hexapode était mort sous les mâchoires du palulukan. J'allai récupérer mon arc et mes flèches, puis mon couteau. Me tournant vers la direction de laquelle je venais au départ, je lançai un petit cri, afin d'appeler les deux equidius que j'avais laissé auparavant.
J'avais prévu ce matin de ramener un métabête, j'allais revenir avec un palulukan. Par nature, les Na'vis ne s'attaquent pas aux palulukan, car nous en avons peur et que nous risquons d'y laisser la vie si nous sommes seuls. J'avais réussis à le tuer, grâce à ce neurotoxique. Mon oncle allait peut-être enfin accepter que je participe à l'Iknimaya.
Les deux equidius arrivèrent quelques instants plus tard. Je détachai une corde accrochée à la selle de Minati et je l'attachai au corps du prédateur, puis je fis la même chose à partir de Resla. Ensuite, à partir de cordage plus épais, je regroupai les membres de l'animal et les accrochai ensemble, je fermai la mâchoire et la bloquai. Ainsi ficelé, les deux equidius se mirent à tirer le palulukan vers le village.
Nous avancions lentement, à cause du poids de la bête, et je me chargeai de guider Minati par le licol tressés que j'avais moi-même fabriqué et décoré de perles colorées, cherchant les passages plus larges et moins tapissés de plantes hautes. Je ne voulais pas blesser la forêt en lui arrachant trop d'êtres car le poids du palulukan écrasai les herbes et raclait la terre.
Malgré les bruits de sabots réguliers, je perçus un bruissement de feuilles au-dessus de moi, et je portai alors la main à mon couteau, passant la longe dans l'autre. J'étais méfiante lorsque je chassais, car parfois proche de plantes au parfum fort et étouffant, je ne sentais pas la présence du danger.
Un nouveau bruissement dans les branches me fit froncer les sourcils. Aucun Na'vi ne marchait en faisant du bruit, il s'agissait forcément d'un animal. Ou peut-être que c'était un Na'vi qui cherchait à attirer mon attention...
Shina- Messages : 10
Niveau : 6
Date d'inscription : 03/03/2010
Age : 32
Localisation : Quelque part dans mon ordi
Qui êtes vous?
Spécialité:
Capacités:
Vitalité:
(10/10)
Re: Le début des rêves [Terminé]
Je m'étais réveillé tôt se matin la. J avais décidé de passer ma journée à me balader dans les airs sans chasser ni me reposer, je voulais m'entrainer à faire des figures avec Lu' may et prier un peu Eywa tout en parcourant les airs.
Environ une heure après être parti, a la levée du jour, alors que le soleil venait de se lever et que les arbres commençaient a resplendirent, mon attention fut attirée par un rugissement de douleur provenant de la foret. Je fut parcouru d'un frisson du coccyx à la nuque et jetai un regard inquiet en direction du sol caché par la foret dense. Inquiet, je demandai a Lu'may de me déposer la ou le cri avait retentit et de ne pas venir me rechercher tant que je ne l'aurais pas applellé.
Une fois a terre je m'accroupi et chercha une quelconque piste pour m'informer de se qu'il se passait et, peut-être, de venir en aide a la proie qui avait poussé se cri de détresse...
Apres quelques secondes d'attention j’entendis une respiration essoufflée et saccadée provenant de derrière un tautral dont l'écorce était devenue noueuse a force de vieillir. Curieux et prudent en même temps, je m’allongeai et rampa jusque a pouvoir voir se que cachait l’arbre géant. Apres une seconde d'hésitation je risquai un coup d'œil discret travers quelques brins d'herbe verte et failli pousser un cri. Retenant le son qui m'aurait trahi, je me retournai sur le dos et réfléchi a toute vitesse: une na'vi était allongée la est avait abattue un palulukan de taille adulte sans arc ni flèche avec comme seul arme son couteau. De plus, s'était la première foi depuis que je m'etais enfui du de mon clan que je voyais un être de mon espèce et de surplus si belle...
Apres un petit temps d'hésitation je décidai de lui faire remarquer ma présence en faisant un peu de bruits. Pour mener à bien mes intentions je me postai a califourchon sur une branche et attendis. Plus je la regardais plus je la trouvais belle et gracieuse, puis après une dizaine de secondes de repos l'inconnue se leva et émit un sifflement aigu et, comme par magie, deux pali de taille adulte rejoignirent la na'vi en passant juste en dessous de moi. Avec des gestes lents elle les attacha au palulukan et les guida en direction du sentier. Curieux je la suivi depuis le couvert des arbres sur quelques dizaines de metres sans faire le moindre bruits jusque a se quelle s'arrete pour remettre en place la selle d'un des deux pali. A se moment je décidai de prendre une quinzaine de mêtres d'avance sur le sentier et, quand elle arriverait devant moi je lui ferair remarquer ma présence.
l'inconnue une fois quelle avait reinstallée la selle de sa monture, se remit en route. C’était le moment ou jamais et, juste avant de passer sous moi je m’appliquai à faire le plus de bruits possible en remuant les branches sur lesquelles je me tenais.
L’etre bleu se raidit tout d'un coup, sorti sa lame enduite de poison et leva les yeux vers le ciel. Elle avait des yeux jaunes aussi profonds que le ciel et un regard aussi perçant qu'une lance. Je la vis chercher des yeux l'origine du bruit et, brutalement, je me laissai tomber par terre juste devant la na'vi et dans un meme jeste, presque inconsciemment, l'embrassa...
Tu peus poster j'ai fini!
Merci bcp de m'avoir permis de RP avec toi et dsl si s'est pas top mais s'est la première fois que je fais un RP.
Environ une heure après être parti, a la levée du jour, alors que le soleil venait de se lever et que les arbres commençaient a resplendirent, mon attention fut attirée par un rugissement de douleur provenant de la foret. Je fut parcouru d'un frisson du coccyx à la nuque et jetai un regard inquiet en direction du sol caché par la foret dense. Inquiet, je demandai a Lu'may de me déposer la ou le cri avait retentit et de ne pas venir me rechercher tant que je ne l'aurais pas applellé.
Une fois a terre je m'accroupi et chercha une quelconque piste pour m'informer de se qu'il se passait et, peut-être, de venir en aide a la proie qui avait poussé se cri de détresse...
Apres quelques secondes d'attention j’entendis une respiration essoufflée et saccadée provenant de derrière un tautral dont l'écorce était devenue noueuse a force de vieillir. Curieux et prudent en même temps, je m’allongeai et rampa jusque a pouvoir voir se que cachait l’arbre géant. Apres une seconde d'hésitation je risquai un coup d'œil discret travers quelques brins d'herbe verte et failli pousser un cri. Retenant le son qui m'aurait trahi, je me retournai sur le dos et réfléchi a toute vitesse: une na'vi était allongée la est avait abattue un palulukan de taille adulte sans arc ni flèche avec comme seul arme son couteau. De plus, s'était la première foi depuis que je m'etais enfui du de mon clan que je voyais un être de mon espèce et de surplus si belle...
Apres un petit temps d'hésitation je décidai de lui faire remarquer ma présence en faisant un peu de bruits. Pour mener à bien mes intentions je me postai a califourchon sur une branche et attendis. Plus je la regardais plus je la trouvais belle et gracieuse, puis après une dizaine de secondes de repos l'inconnue se leva et émit un sifflement aigu et, comme par magie, deux pali de taille adulte rejoignirent la na'vi en passant juste en dessous de moi. Avec des gestes lents elle les attacha au palulukan et les guida en direction du sentier. Curieux je la suivi depuis le couvert des arbres sur quelques dizaines de metres sans faire le moindre bruits jusque a se quelle s'arrete pour remettre en place la selle d'un des deux pali. A se moment je décidai de prendre une quinzaine de mêtres d'avance sur le sentier et, quand elle arriverait devant moi je lui ferair remarquer ma présence.
l'inconnue une fois quelle avait reinstallée la selle de sa monture, se remit en route. C’était le moment ou jamais et, juste avant de passer sous moi je m’appliquai à faire le plus de bruits possible en remuant les branches sur lesquelles je me tenais.
L’etre bleu se raidit tout d'un coup, sorti sa lame enduite de poison et leva les yeux vers le ciel. Elle avait des yeux jaunes aussi profonds que le ciel et un regard aussi perçant qu'une lance. Je la vis chercher des yeux l'origine du bruit et, brutalement, je me laissai tomber par terre juste devant la na'vi et dans un meme jeste, presque inconsciemment, l'embrassa...
Tu peus poster j'ai fini!
Merci bcp de m'avoir permis de RP avec toi et dsl si s'est pas top mais s'est la première fois que je fais un RP.
Dernière édition par tireaioang le Mar 29 Juin - 17:50, édité 1 fois
tireaioang- l'omaticaya solitaire
- Messages : 73
Niveau : 41
Date d'inscription : 20/01/2010
Age : 28
Localisation : suisse romande
Qui êtes vous?
Spécialité:
Capacités:
Vitalité:
(10/10)
Re: Le début des rêves [Terminé]
Alors que les branches au dessus de moi s'agitaient de plus en plus, je raffermis ma poigne autour de mon couteau, prête à attaquer au moindre danger. Soudain, une silhouette bleue tomba devant moi, affolant un peu mes deux equidius, puis m'embrassa sans attendre un instant. Sous le choc, je ne réagis pas immédiatement, et je voyais à quelques millimètres de moi la peau azurée et irisée du jeune Na'vi qui gardait ses yeux fermés. Puis je repris enfin mes esprits, et je le repoussait violemment, brandissant ensuite mon couteau toujours recouvert du poison, et adoptait une position de combat tout en scrutant son visage. Celui-ci m'était inconnu, il ne devait pas être de mon village, à moins qu'il ne vienne de l'intégrer, mais c'était un évènement très rare. C'est pour cette raison, alors que nous ne nous connaissions pas du tout, que je ne comprenais pas pourquoi il m'avait embrassée. Au village, j'avais d'habitude un succès certain auprès des jeunes Na'vi, mais personne n'avais déjà eu cette audace, et ils avaient raison. A force de toujours m'entraîner pour satisfaire mon oncle, j'étais devenue une combattante redoutée, en plus d'avoir la réputation d'être très prudente, donc il y avait toujours le danger que je riposte si l'un d'eux était trop direct.
C'est pour cela que ce jeune Na'vi ne devait pas me connaître, sinon il n'aurait pas risqué le diable en agissant ainsi.
Je tenais toujours fermement mon couteau, sentant à côté de moi les deux equidius qui retrouvaient peu à peu leur calme sans comprendre la danger de cette rencontre inattendue. Devant moi, l'être bleu se redressa, les bras ballants, non armé, et n'adoptant même pas une position de défense. Il se livrait à moi. Ou essayait de me faire comprendre qu'il ne voulait pas se battre. Sauf que ça ne marchait pas comme ça avec moi, il avait osé me provoquer, il devait en payer le prix.
Laissant échapper un sifflement de colère à son intention, je fronçais le nez en découvrant mes dents.
-Qui es-tu ? Qu'est-ce que tu veux ?
C'est pour cela que ce jeune Na'vi ne devait pas me connaître, sinon il n'aurait pas risqué le diable en agissant ainsi.
Je tenais toujours fermement mon couteau, sentant à côté de moi les deux equidius qui retrouvaient peu à peu leur calme sans comprendre la danger de cette rencontre inattendue. Devant moi, l'être bleu se redressa, les bras ballants, non armé, et n'adoptant même pas une position de défense. Il se livrait à moi. Ou essayait de me faire comprendre qu'il ne voulait pas se battre. Sauf que ça ne marchait pas comme ça avec moi, il avait osé me provoquer, il devait en payer le prix.
Laissant échapper un sifflement de colère à son intention, je fronçais le nez en découvrant mes dents.
-Qui es-tu ? Qu'est-ce que tu veux ?
Shina- Messages : 10
Niveau : 6
Date d'inscription : 03/03/2010
Age : 32
Localisation : Quelque part dans mon ordi
Qui êtes vous?
Spécialité:
Capacités:
Vitalité:
(10/10)
Re: Le début des rêves [Terminé]
L'instant était parfait: tout semblait si simple...
Mais en réalité, se fut beaucoup plus compliqué. L'inconnue sembla se ressaisir et me repoussa violemment avant de sortir son couteau et de me menacer avec. Je n'essayai pas de me défendre, je l'avais trouvée... C'était elle qui m'étais déstinée...
Je la comptemplais: elle étais si grassieuse...
-Qui es-tu ? Qu'est-ce que tu veux ?
Sa voix était dure, agacée. Mais j'étais sur d'avoir perçu une petite pointe d'amour dans sa voix... Un petit espoire!!!!
-Je ne sais pas qui je suis.... Je ne veux rien...
J'avais prononcé ça de la manière la plus inocente possible...
-Qui es-tu?
J'avais peur qu'elle s'envole.... C'était impossible, mais après tout... les anges peuvent voler!!!....
Mais en réalité, se fut beaucoup plus compliqué. L'inconnue sembla se ressaisir et me repoussa violemment avant de sortir son couteau et de me menacer avec. Je n'essayai pas de me défendre, je l'avais trouvée... C'était elle qui m'étais déstinée...
Je la comptemplais: elle étais si grassieuse...
-Qui es-tu ? Qu'est-ce que tu veux ?
Sa voix était dure, agacée. Mais j'étais sur d'avoir perçu une petite pointe d'amour dans sa voix... Un petit espoire!!!!
-Je ne sais pas qui je suis.... Je ne veux rien...
J'avais prononcé ça de la manière la plus inocente possible...
-Qui es-tu?
J'avais peur qu'elle s'envole.... C'était impossible, mais après tout... les anges peuvent voler!!!....
tireaioang- l'omaticaya solitaire
- Messages : 73
Niveau : 41
Date d'inscription : 20/01/2010
Age : 28
Localisation : suisse romande
Qui êtes vous?
Spécialité:
Capacités:
Vitalité:
(10/10)
Re: Le début des rêves [Terminé]
J'avais répété ma question avec un ton encore plus dur afin de tirer de cet inconnu une information, mais il continuait de me regarder avec un léger sourire heureux, comme s'il venait de trouver une chose qu'il cherchait depuis très longtemps.
Je soupirai nerveusement, n'abaissai pas ma garde, mais tentai de me calmer.
-Ami ou ennemi ?
-A toi de voir. Mais si je suis un ennemi, ne crois-tu pas que je t'aurai plutôt attaquée ?
Je ne répondis pas. Sa réflexion était juste. Mais, peut-être disait-il cela pour me convaincre de sa bonne foi et de son innocence... Pour la première fois depuis longtemps, je ne savais pas quoi faire. Je voulais essayer de lui faire confiance, mais je ne savais encore rien de lui, ni son nom, ni celui de son clan, ni rien d'autre. Et j'avais pour habitude de ne faire confiance aux gens que si j'avais une bonne raison de le faire. Je fronçai les sourcils, je me trouvais étrange. Pourquoi remettre en question mes habitudes seulement parce qu'un inconnue se pointe ? A cause du baiser ? Il m'aurait fais perdre la tête ? Non, impossible. J'étais aussi réputée pour être assez prude au village, je ne me laisserai pas avoir aussi facilement. Après encore un instant, je trouvais l'alternative.
-Je vais te conduire à mon village, et t'as pas intérêt à faire quoi que ce soit d'étrange. Je te surveille de près.
Je soupirai nerveusement, n'abaissai pas ma garde, mais tentai de me calmer.
-Ami ou ennemi ?
-A toi de voir. Mais si je suis un ennemi, ne crois-tu pas que je t'aurai plutôt attaquée ?
Je ne répondis pas. Sa réflexion était juste. Mais, peut-être disait-il cela pour me convaincre de sa bonne foi et de son innocence... Pour la première fois depuis longtemps, je ne savais pas quoi faire. Je voulais essayer de lui faire confiance, mais je ne savais encore rien de lui, ni son nom, ni celui de son clan, ni rien d'autre. Et j'avais pour habitude de ne faire confiance aux gens que si j'avais une bonne raison de le faire. Je fronçai les sourcils, je me trouvais étrange. Pourquoi remettre en question mes habitudes seulement parce qu'un inconnue se pointe ? A cause du baiser ? Il m'aurait fais perdre la tête ? Non, impossible. J'étais aussi réputée pour être assez prude au village, je ne me laisserai pas avoir aussi facilement. Après encore un instant, je trouvais l'alternative.
-Je vais te conduire à mon village, et t'as pas intérêt à faire quoi que ce soit d'étrange. Je te surveille de près.
Shina- Messages : 10
Niveau : 6
Date d'inscription : 03/03/2010
Age : 32
Localisation : Quelque part dans mon ordi
Qui êtes vous?
Spécialité:
Capacités:
Vitalité:
(10/10)
Re: Le début des rêves [Terminé]
-Je vais te conduire à mon village, et t'as pas intérêt à faire quoi que ce soit d'étrange. Je te surveille de près.
Cette simple phrase me fit sortir de ma torpeur. J'eu l'impression de me reveiller après un tres beau rève, un trop beau rève.
-Le village!!!
L'inconnue me jeta un regard interloqué:
- Je ne peux pas venir.... C'est compliqué.
Je la fixai et m'approchai d'elle. Elle semblait perdue.
-Prends ca...
Je lui tendis ma main dans laquelle reposait une petite amulette.
-Ne la perds surtout pas.... Maintenant, tu compte autant que cette amulette pour moi.
Je me retournai et me dirigeai vers les arbres:
-Ne parle à personne de moi s'il-te-plaît. Nous nous reverrons.
Je me mis à courir le plus loin possible de l'endroit ou j'avais rencontré l'inconnue. Je ne pouvais pas retourner au village. Je serais probablement tué. Mais je reverrais cette na'vie. Elle me reconnaîtra grace au pendentif de ma mère: mon seul souvenir d'elle.
Cette simple phrase me fit sortir de ma torpeur. J'eu l'impression de me reveiller après un tres beau rève, un trop beau rève.
-Le village!!!
L'inconnue me jeta un regard interloqué:
- Je ne peux pas venir.... C'est compliqué.
Je la fixai et m'approchai d'elle. Elle semblait perdue.
-Prends ca...
Je lui tendis ma main dans laquelle reposait une petite amulette.
-Ne la perds surtout pas.... Maintenant, tu compte autant que cette amulette pour moi.
Je me retournai et me dirigeai vers les arbres:
-Ne parle à personne de moi s'il-te-plaît. Nous nous reverrons.
Je me mis à courir le plus loin possible de l'endroit ou j'avais rencontré l'inconnue. Je ne pouvais pas retourner au village. Je serais probablement tué. Mais je reverrais cette na'vie. Elle me reconnaîtra grace au pendentif de ma mère: mon seul souvenir d'elle.
tireaioang- l'omaticaya solitaire
- Messages : 73
Niveau : 41
Date d'inscription : 20/01/2010
Age : 28
Localisation : suisse romande
Qui êtes vous?
Spécialité:
Capacités:
Vitalité:
(10/10)
Re: Le début des rêves [Terminé]
Le jeune Na'vi s'éclipsa soudain après avoir posé dans ma main une petite amulette. J'étais si interloquée que je laissai partir sans réagir, sans trop comprendre ce qu'il se passait. Puis, après un instant, je repris mes esprits et jetai un petit coup d'œil à mes deux equidius qui restaient impassibles et tranquilles bien que la charge qu'ils devaient tirer était lourde au point d'avoir arraché bon nombre de plantes et d'herbe sur leur passage. Je rangeai l'amulette dans la petite poche qui contenait avant le neurotoxique que j'avais utilisé contre le palulukan puis pénétrai dans le village. Je me rappelai qui j'avais réussi à abattre le pire prédateur sur cette planète et un fin sourire s'étira sur mon visage. Alors que je m'avançai sur ce qui servait de place du village, les regards des Omaticayas se tournaient vers moi à la fois étonnés, admiratifs et effrayés. Certains remontèrent dans les hauteurs tandis que les autres s'écartaient de ma direction. Puis le Na'vi avec lequel j'avais parlé avant de partir, qui s'occupait du foyer avec quelques jeunes Na'vies, courut vers moi, ses longs cheveux noirs volants dans son sillage. Il me jaugea rapidement du regard, les yeux grands ouverts, puis hocha la tête.
-Un palulukan ?
Je lui souris en réponse à cette constatation et il me pris par les épaules avec soulagement.
-J'ai appris tout à l'heure par mon frère que les métabêtes étaient partis vers les lacs, effrayés par deux ou trois palulukans. Je me suis beaucoup inquiété pour toi, Kinä.
-Merci, Un'mey. Mais comme tu le vois, il en faudra beaucoup plus pour me tuer.
Je lui adressai un dernier sourire heureux puis l'embrassai sur la jour avec une profonde affection avant de continuer ma route jusqu'à la clairière où travaillait mon oncle.
Durant le déplacement, les regards des Omaticayas m'accompagnaient, chuchotant doucement leurs impressions sur ce qu'il s'était passé et jaugeant à vue de nez la puissance de la bête que j'avais terrassé.
J'arrivais finalement là où se trouvait Ya'retsey. Je le vis, à genoux devant des plantes dont il extrayait la sève pour en faire des médicaments par la suite.
-Mon oncle.
-Ah Kinä, c'est toi. Comment s'est passé ta chasse ? J'espère que tu as pris soin de mon equidius.
-Jugez par vous même.
Je lui montrais ce qu'avaient tiré les deux montures et son regard son changea immédiatement de ton. Il se rendait compte du risque que j'avais couru et il se précipita alors vers moi pour s'assurer que je n'avais rien.
-Co... Coment l'as-tu tué ?
-Avec un neurotoxique, ç'a été radical.
-Tu n'es pas blessée ?
-Pas du tout, ou peut-être juste quelques égratignures causées par les branches, mais rien de bien méchant.
Mon oncle redevint silencieux. il réfléchissait, tout en passant ses doigts fins sur ses joues ridées. Il se mordilla rapidement les lèvres, puis déglutit.
-Je crois... commença-t-il avec hésitation. Je crois que tu es prête pour l'Iknimaya...
-C'est vrai ?! C'est pas une blague ? Je peux vraiment ?
-Et bien... Tu es la seule à avoir réussi à abattre un palulukan adulte...
Je n'en croyais pas mes oreilles, je devais rêver... J'allais enfin pouvoir avoir un ikran.
Pour moi, le rêve commençait vraiment.
-Un palulukan ?
Je lui souris en réponse à cette constatation et il me pris par les épaules avec soulagement.
-J'ai appris tout à l'heure par mon frère que les métabêtes étaient partis vers les lacs, effrayés par deux ou trois palulukans. Je me suis beaucoup inquiété pour toi, Kinä.
-Merci, Un'mey. Mais comme tu le vois, il en faudra beaucoup plus pour me tuer.
Je lui adressai un dernier sourire heureux puis l'embrassai sur la jour avec une profonde affection avant de continuer ma route jusqu'à la clairière où travaillait mon oncle.
Durant le déplacement, les regards des Omaticayas m'accompagnaient, chuchotant doucement leurs impressions sur ce qu'il s'était passé et jaugeant à vue de nez la puissance de la bête que j'avais terrassé.
J'arrivais finalement là où se trouvait Ya'retsey. Je le vis, à genoux devant des plantes dont il extrayait la sève pour en faire des médicaments par la suite.
-Mon oncle.
-Ah Kinä, c'est toi. Comment s'est passé ta chasse ? J'espère que tu as pris soin de mon equidius.
-Jugez par vous même.
Je lui montrais ce qu'avaient tiré les deux montures et son regard son changea immédiatement de ton. Il se rendait compte du risque que j'avais couru et il se précipita alors vers moi pour s'assurer que je n'avais rien.
-Co... Coment l'as-tu tué ?
-Avec un neurotoxique, ç'a été radical.
-Tu n'es pas blessée ?
-Pas du tout, ou peut-être juste quelques égratignures causées par les branches, mais rien de bien méchant.
Mon oncle redevint silencieux. il réfléchissait, tout en passant ses doigts fins sur ses joues ridées. Il se mordilla rapidement les lèvres, puis déglutit.
-Je crois... commença-t-il avec hésitation. Je crois que tu es prête pour l'Iknimaya...
-C'est vrai ?! C'est pas une blague ? Je peux vraiment ?
-Et bien... Tu es la seule à avoir réussi à abattre un palulukan adulte...
Je n'en croyais pas mes oreilles, je devais rêver... J'allais enfin pouvoir avoir un ikran.
Pour moi, le rêve commençait vraiment.
Shina- Messages : 10
Niveau : 6
Date d'inscription : 03/03/2010
Age : 32
Localisation : Quelque part dans mon ordi
Qui êtes vous?
Spécialité:
Capacités:
Vitalité:
(10/10)
Sujets similaires
» Le début de tout [Privé][Rai'uk1][Fini]
» Une mâtiné ensanglantée [TERMINE]
» préparation d'un tireur [RP terminé]
» Présentation Softyri[Terminé]
» Au terrain d'entraînement [Terminé]
» Une mâtiné ensanglantée [TERMINE]
» préparation d'un tireur [RP terminé]
» Présentation Softyri[Terminé]
» Au terrain d'entraînement [Terminé]
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum