premier contact avec un na'vi derniere partie.(privé tireaioang et aketuan)

...Tsmukan monte! Je dois réintégrer les miens!

Voyant l'envie naissante de retourner au village de tireaioang, Aketuan s'était empressé d'appeler Erina et tout deux c'était envolés pour le village. La route fut rapide, il fallait en finir de cette solitude pour le jeune na'vi solitaire. En le regardant, le taronyu apercevait un sourire et une envie pressante sur son visage. Comme si ce moment, il en avait rêvé des nuits et des jours entiers.

Arrivés au village, Aketuan sauta d'Erina qui s'envola aussitôt au nid. Déjà, plusieurs na'vi commençaient a ce regrouper autours de lui mais surtout de tireaioang. L'arrivée soudaine de deux Ikrans au village n'est pas discrète. Surtout quand un des conducteur n'est pas du clan. Le chasseur s'approcha du na'vi, et lui dit:

-Sa y est Tsmukan, tu est de retour a la maison. Comme tu vois, rien n'a changé. Maintenant, dépêchons nous d'aller voir notre Olo'eyktan et tout lui expliquer qui tu sois enfin comme ton identité veut que tu soit vu. Un Omaticaya a part entière.

Nous volions au dessus des arbres en territoire Omaticayas, les feuilles et les arbres défilaient inlasablement sur le chemin du Kélutral ou les Omaticayas avaient reconstruit leur monde: grand et un peu plus feuillu que celui que j'avais quitté, il se dressait plus haut que tout les arbres des environs. Nous vollâmes dans sa direction et j'apercu les premiers Ikrans portant leur makto à notre rencontre.

Nous aterîmes sur le sol fertile entourant l'arbre maison. Les na'vis commencaient à m'entourer et à me pointer du doigt. Aketuan me dit:

-Sa y est Tsmukan, tu es de retour a la maison. Comme tu le vois, rien n'a changé. Maintenant, dépêchons nous d'aller voir notre Olo'eyktan et tout lui expliquer pour que tu sois enfin comme ton identité veut que tu soit vu. Un Omaticaya a part entière.

Je descendis de Lu'may et comptempla le décor. Aketuan avait raison: rien n'avait changé, les Omaticayas avaient transportés les pierres qui formaient le foyer, et qui nourrisaient les Omaticayas depuis les premiers gens du monde, et les avaient installées au centre de l'arbre. Un mêtier à tisser était installé contre un mur et un hamac famillial à moitié terminer y atendait le moment ou il pourrait accueillir une famille.
Mais mon attention fut attirée par l'Olo'eyktan qui s'avancait près de moi:

-Kalxti Olo'eyktan, j'aimerais te parler si tu me le permet: j'ai perdu trop de chose et je les ai cachées depuis trop longtemps.

Je le fixais plein d'éspoir, je devais retrouver les miens.

L'Olo'eyctan du clan Omaticaya était occupé à méditer lorsqu'il se fit interrompre par deux Na'vi, dont l'un ne lui semblait pas du tout familier. Ce dernier lui demanda une audience, souhaitant lui parler de choses "cachées". Le chef du village, ne voyant pas d'objections à cela,il invita les deux Na'vi à s'assoir dans un endroit tranquille, puis lui dit.

- Qui es-tu? et de quoi souhaites tu me parler?

Son ton était calme, et le vieux chef fixait avec attention le Na'vi inconnu, souhaitant savoir de quoi il en retournait....

Nous entâmes dans une petite tente ou l'Olo'eyktan s'assit et me questionna d'une voix calme:

- Qui es-tu? et de quoi souhaites tu me parler?

-Je suis un Omaticaya Tsmukan. Mais je les ai quitté il y a trop longtemps pour une vie que je n'avais alors pas imaginé, j'ai vécu seul en respectant Eywa. J'ai souvent eu envie de revenir mais j'avais peur:

ma gorge se ressera et je jetai un regard inquiet à Aketuan qui me sourit.

-J'avais peur que vous ne m'acceptiez pas et que vous me punissiez pour avoir déserté le jour ou l'arbre maison est mort. Je suis alors partis et ai vécu dans la peur que l'un de vous me rencontre et veuille me punir. Mais j'ai rencontré Aketuan qui m'a promis que je pourrais revenir vivre avec vous si je le souhaitais. Je l'ai donc suivi et il m'a emmené jusqu'au village Omaticaya ou je suis maintenant en train de vous parler.

Je regardai l'Olo'eyktan plein d'éspoir: je veux être un Omaticaya!

Le chef du clan resta silencieux et perplexe un moment, puis, il finit par prendre la parole.

Aketuan, ce n'est pas à toi de promettre ce genre de choses à un Na'vi qui s'est exilé, A l'avenir, ne promets plus ce genre de choses....

Puis il se tourna vers l'autre Na'vi:

Pourquoi es-tu parti? raconte moi ton histoire...

il attendit alors patiemment une réponse...

Je fixais toujours le chef qui s'addressa à Aketuan:

-Aketuan, ce n'est pas à toi de promettre ce genre de choses à un Na'vi qui s'est exilé, A l'avenir, ne promets plus ce genre de choses....

Puis il se tourna vers moi:

-Pourquoi es-tu parti? raconte moi ton histoire...

Je pris une grande inspiration:

-Le jour ou l'arbre maison est tombé,... c'est le jour ou j'ai perdu mes parents.


Ma gogre se resserra encore plus et je sentis mes yeux s'humidifier:

-Ca ma traumatisé et j'ai eu peur, peur des hommes et du pouvoir de leurs perles de fer. Je suis à la base partis pour une nuit, je comptais revenir, mais je me suis perdu. Et cette nuit là, j'ai été attaqué par des nantangs. J'ai alors prié Eywa de m'aider et elle ma entendue: elle m'a envoyée un ikran et un don.

Je ne sais pas exactement comment sa marche mais j'arrive à communiquer avec quelques sortes d'animaux comme les ikrans, les martaureaux, les yériks et encore quelques autres.

Je n'utilise pas se don pour la chasse car je ne tue pas déloyalement, chaque animal à le droit de sauver sa peau. C'est la nature.

Mais depuis cette nuit, j'ai eu peur de revenir et j'ai évité tout les contacts avec les na'vis. Mais j'ai heureusement rencontré Aketuan qui m'a convaincu de revenir et m'a emmené à l'arbre des voix à qui je n'avais plus parlé depuis beaucoup trop longtemps. Mais lorsque j'ai fait tsaheylu, j'ai entendu une voix... Elle m'a prouvé que je devais revenir......

Le noeud se déserra un peu...

Ca ma traumatisé et j'ai eu peur, peur des hommes et du pouvoir de leurs perles de fer. Je suis à la base partis pour une nuit, je comptais revenir, mais je me suis perdu. Et cette nuit là, j'ai été attaqué par des nantangs. J'ai alors prié Eywa de m'aider et elle ma entendue: elle m'a envoyée un ikran et un don.

Je ne sais pas exactement comment sa marche mais j'arrive à communiquer avec quelques sortes d'animaux comme les ikrans, les martaureaux, les yériks et encore quelques autres.

Je n'utilise pas se don pour la chasse car je ne tue pas déloyalement, chaque animal à le droit de sauver sa peau. C'est la nature.

Mais depuis cette nuit, j'ai eu peur de revenir et j'ai évité tout les contacts avec les na'vis. Mais j'ai heureusement rencontré Aketuan qui m'a convaincu de revenir et m'a emmené à l'arbre des voix à qui je n'avais plus parlé depuis beaucoup trop longtemps. Mais lorsque j'ai fait tsaheylu, j'ai entendu une voix... Elle m'a prouvé que je devais revenir......

Aketuan l'écouta encore. Le na'vi devait en avoir parcourut des journées médiocres. Il ce demanda si l'Olo'eyktan ne serait pas dur avec lui.

-Oe lu' ngaytxoa Olo'eyktan. Slä oe fpìl sìltsan si. Ce frère, je le pense, a autant le droit que moi d'être ici. Il fut et reste Omaticaya depuis toujours. Je pense que le faire revenir serait bon pour lui. Maintenant ne pensez pas, mon Olo'eyktan, que je vous contredis, mais mon opinion est celle-ci. Maintenant c'est au chef de village seul a décider. Je promet aussi de venir vous parler avant d'amener quelqu'un ici.

Le taronyu lui fit un geste de la main pour lui montrer son respect et recula. Il regarda tireaioang qui semblait avoir une crainte. Plusieurs Omaticayas semblaient arriver en bloc pour suivre cette conversation.

L'avenir du na'vi solitaire allait ce jouer maintenant. Aketuan allait enfin savoir si l'amener ici était la meilleure chose a faire, ou au contraire...

TRADUCTION:
Oe lu' ngaytxoa Olo'eyktan. Slä oe fpìl sìltsan si: je suis désolé mon chef de clan. Mais je pense bien faire.

Cela faisait maintenant plus d'une heure que j'étais revenue de ma chasse et je souhaitais faire part du vœu de mon oncle de me laisser faire l'Iknimaya à l'Olo'eyktan pour qu'il organise la marche avec d'autres jeunes. Je me dirigeai rapidement à travers le village vers la tente de notre très respecté chef, mais, au fur et à mesure que je m'en approchai, la foule devenait de plus en plus intense.
Pourquoi y avait-il autant de monde ? Que ce passait-il ?
Je réussis tant bien que mal à me frayer un chemin jusqu'à mon objectif puis quelqu'un me retint par le bras. C'était Un'mey, mon meilleur ami.

-N'y vas pas tout de suite, l'Olo'eyktan est occupé.
-Quoi ?
-Un nouveau venu apparemment, ou plutôt une sorte de fugueur...
-Désolée Un'mey, mais je dois absolument y aller. Mon avenir en dépend...
-Fais ce qui te semble juste, tsmuke.

J'adressai un sourire au jeune Na'vi puis continuai ma route jusqu'à la tente. Je dégageai l'un des battants de tissus qui formaient la porte et passait discrètement la tête à l'intérieur.
Je saluai automatiquement en baissant les yeux puis m'avançai d'un pas et relevai la tête. Les quelques Na'vis présents m'observaient avec curiosité et un autre avec de grands yeux étonnés. Son regard attira le mien et je le scrutai. Son visage me rappela brusquement quelqu'un, le Na'vi qui m'avait embrassé dans la forêt. Mon coeur fit un bond dans ma poitrine et je me sentis soudainement très gênée. L'Olo'eyktan se tourna vers moi avec un air sévère.

-Que veux-tu ?
-Je vous prie de m'excuser, je ne savais pas que vous aviez de la visite. Je reviendrai.

Je m'inclinai brièvement en laissant à peine mon regard s'attarder sur le Na'vi que j'avais rencontré plus tôt puis sortis en silence. J'aurais juré avoir vu en lui une lueur d'espoir lorsqu'il m'avait vue, mais je n'en étais pas sûre. J'allais retrouver Un'mey et lui expliquai ce que j'avais vu et lui rapportai les quelques paroles que j'avais entendu en allant là-bas.
Que faisait ce Na'vi au village ? Est-ce qu'il était Omaticaya ? Je ne me souvenais pourtant pas l'avoir déjà vu au village... Et pourquoi était-il en compagnie d'Aketuan, que j'avais déjà croisé de nombreuses fois au village ?
Ce que j'avais entendu en allant là-bas n'était pas suffisant pour savoir ce que faisait cet étranger ici.

-Kinä, fit Un'mey, pourrais-tu m'aider au foyer s'il te plait ? Tout le monde est ici, et si on ne fait rien, le feu va s'éteindre.
-Pas de problème, je n'ai plus rien à faire ici, de toutes façons.

Nous nous dirigeâmes alors vers le foyer principal où les braises chaudes commençaient à se faire déjà plus rares et nous fîmes notre possible pour rallumer le feu. Lorsqu'il retrouva son ardeur, mon ami et moi nous accordèrent un encas composé des restes des chasses précédentes et de quelques fruits. Je ne me posais plus aucune question sur l'étrange arrivée au village.